Chablair: le combat ne s'arrête pas avec la fermeture de la raffinerie
La raffinerie de Collombey-Muraz a fermé ses portes depuis deux ans.

La raffinerie de Collombey-Muraz a fermé ses portes depuis deux ans. L’association Chablair n’a pas fermé le dossier pour autant. Le groupe qui milite pour un cadre de vie sain dans le Chablais garde un œil attentif sur le devenir du site de Tamoil et son assainissement. Chablair attend toujours une réponse de la commune de Collombey-Muraz quant au délai de démantèlement. "Nous ne voulons pas que ça reste une friche industrielle trop longtemps" clament les membres de l’association.
Lors de leur assemblée générale jeudi soir, ils ont rappelé l’importance du suivi de ce dossier et d’autres : l’avenir du site de la centrale à gaz de Chavalon notamment, ou la conformité des filtres à particules des entreprises de la région.
Chablair répond ainsi aux plaintes et inquiétudes transmises par les citoyens. "Nous sommes le porte-parole de la population chablaisienne. Nous existons depuis 12 ans et avons acquis une bonne connaissance des dossiers mais aussi une certaine crédibilité auprès du canton", explique Carole Morisod, nouvelle présidente de l’association depuis jeudi.
A l’issue de son assemblée, Chablair proposait une conférence publique sur le style de vie "zéro déchet", une problématique plus que jamais d’actualité selon Carole Morisod. "Brûler les déchets pour en faire de l’énergie, oui, mais en dernier recours seulement." L’association Chablair veut nuancer le discours de la SATOM et amener les citoyens à mieux trier leurs déchets en vue de l’introduction de la taxe au sac.