Certaines petites librairies valaisannes pourraient ne pas survivre au coronavirus
Elles pourront rouvrir leurs portes dans moins d'une semaine.
Les librairies de tout le canton sont dans les starting block. Car c'est le 11 mai prochain qu'elles pourront à nouveau accueillir les clients, après près de deux mois de fermeture.
A Sion, Françoise Berclaz – de la Liseuse – a profité de ce repos forcé pour trouver de nouvelles idées pour sa boutique, qui a fêté la semaine dernière ses 37 ans.
Car le manque à gagner est important. La vente en ligne a certes permis de limiter les dégâts. Mais elle ne représente que 10 à 15% du chiffre d'affaire d'un commerce comme la Liseuse.
Dans le même temps, la concurrence – Amazon ou les grandes surfaces – ont pu continuer à travailler presque comme si de rien n'était.
L'avenir est donc incertain pour les librairies, surtout les librairies indépendantes comme la Liseuse. Elles sont 8 en Valais.
Selon Françoise Berclaz, certains petits commerces pourraient d'ailleurs ne pas survivre à la crise sanitaire. "C'est une nouvelle épreuve qui nous arrive. On passe d'une épreuve à l'autre et tout le monde sait que la librairie est un marché extrêmement fragile", souligne-t-elle.
Elle se dit néanmoins confiante face à une certaine solidarité qu'elle dit ressentir au sein de la population.