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Budget de l'Etat : Freysinger devra trouver 10 millions. Ailleurs.
Près de 3h30.

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Près de 3h30. C'est le temps qu'il aura fallu aux députés, hier en fin de journée pour débattre sur le budget du département de la formation et de la sécurité. Un débat fleuve démarré tardivement peu avant 18h et qui a ainsi duré bien au-delà de 21h.
Le conseiller d'Etat Oskar Freysinger, en charge du dicastère, en est ressorti "déconfit, abasourdi", selon ses propres termes.
Il faut dire que la plupart des économies qu'il soumettait au parlement ont été rejetées.
A commencer par l'une des mesures phares de la séance (mesure qui a d'ailleurs fait couler beaucoup d'encre bien avant les débats) : la réduction d'environ 3,5 millions de francs sur les bourses d'études a été refusée de justesse par les parlementaires par 63 voix contre 62. Les députés se sont ralliés à une proposition du PDC opposé à toute diminution du budget, tout comme la gauche.
La hausse des amendes d'ordre pour 2 millions 600 mille francs, a été elle aussi refusée par les parlementaires à près de 3 contre 1. Un déséquilibre largement dû à la droite puisque tous les partis bourgeois ont balayé cette éventualité, à la surprise du conseiller d'Etat.
Le chef de la formation et de la sécurité pas tout seul sur la touche
Mais Oskar ne s'est pas retrouvé seul au chapitre des déboutés : la "proposition choc" initiée par la députée Verte Marylène Volpi-Fournier, de faire payer au FC Sion les frais de sécurité à l'extérieur du stade de Tourbillon - devisée à 1 million 500 mille francs - n'a pas non plus trouvé grâce auprès des députés. Ils ont été 95 à l'écarter contre 17 à la retenir avec, au passage, 9 abstentions.
Avenir incertain
Au final, Oskar Freysinger devra bel et bien trouver près de 10 millions d'économies dans son département. Dans de telles conditions, "il faudra songer à des mesures plus dévastatrices? je ne peux pas exclure des licenciements" a-t-il conclu.
Le conseiller d'Etat Oskar Freysinger, en charge du dicastère, en est ressorti "déconfit, abasourdi", selon ses propres termes.
Il faut dire que la plupart des économies qu'il soumettait au parlement ont été rejetées.
A commencer par l'une des mesures phares de la séance (mesure qui a d'ailleurs fait couler beaucoup d'encre bien avant les débats) : la réduction d'environ 3,5 millions de francs sur les bourses d'études a été refusée de justesse par les parlementaires par 63 voix contre 62. Les députés se sont ralliés à une proposition du PDC opposé à toute diminution du budget, tout comme la gauche.
La hausse des amendes d'ordre pour 2 millions 600 mille francs, a été elle aussi refusée par les parlementaires à près de 3 contre 1. Un déséquilibre largement dû à la droite puisque tous les partis bourgeois ont balayé cette éventualité, à la surprise du conseiller d'Etat.
Le chef de la formation et de la sécurité pas tout seul sur la touche
Mais Oskar ne s'est pas retrouvé seul au chapitre des déboutés : la "proposition choc" initiée par la députée Verte Marylène Volpi-Fournier, de faire payer au FC Sion les frais de sécurité à l'extérieur du stade de Tourbillon - devisée à 1 million 500 mille francs - n'a pas non plus trouvé grâce auprès des députés. Ils ont été 95 à l'écarter contre 17 à la retenir avec, au passage, 9 abstentions.
Avenir incertain
Au final, Oskar Freysinger devra bel et bien trouver près de 10 millions d'économies dans son département. Dans de telles conditions, "il faudra songer à des mesures plus dévastatrices? je ne peux pas exclure des licenciements" a-t-il conclu.
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