Beat Rieder: "Le changement climatique, je le vois là où je vis"

Après Cyrille Fauchère, Jacqueline Lavanchy et Marianne Maret, la matinale de Rhône FM recevait ce matin Beat Rieder, candidat PDC sortant pour l'élection au Conseil des Etats. A l'heure du café et des croissants, l'élu haut-valaisan a dévoilé une partie de sa personnalité et de ses idées. Loup, viande séchée, Lötschental, ou encore climat, voici quelques morceaux choisis. 

 

"Il n'a pas d'ennemi naturel, il faut réagir"

 

Sur la thématique du loup: "C'est comme le castor, le cygne, et à présent, le cormoran: les populations augmentent, les dégâts aussi. Il faut réagir" . Et le sénateur haut-valaisan de rappeler la révision de la Loi sur la chasse, en discussion ces jours-ci à Berne. Qu'est-ce que le texte changera concrètement ? "La compétence de tirer un loup posant des problèmes reviendra directement au canton, sans plus devoir attendre le feu vert des autorités fédérales".

 

"Véganisme ? Ce n'est pas un mot qui me fait peur"

Bien que Beat Rieder soit favorable à une régulation du loup, l'élu et le canidé ont un point commun: l'amour de la viande. Le natif de Wiler est en effet président de l'Association des producteurs de viande séchée du Valais. Véganisme, antispécisme, des mots qui lui font peur ? "Pas du tout. Et je pense que chaque personne doit pouvoir manger ce qu'elle veut. La viande séchée est un produit excellent, et qui fait travailler beaucoup de monde en Valais."

"Le changement climatique, je le vois là où je vis"

 

Quel regard le Haut-Valaisan, - aux idées plutôt conservatrices-, a-t-il sur les mobilisations en faveur du climat ? "Je les prends au sérieux. Parce que je viens de la montagne, et les changements climatiques, je les constate directement". Et quand on lui demande quel geste il fait en faveur de l'environnement, Beat Rieder nous répond qu’il prend souvent le train. "Et mon chauffage fonctionne aux pellets, que j'achète en Valais".

 

Lötschental for ever

 

Passer une matinée en compagnie de Beat Rieder, c’est un peu comme feuilleter un prospectus touristique du Lötschental. Et sa vallée natale n’est jamais très loin. «Vous voyez la montagne là-haut ?», lance-t-il en pointant son doigt en direction de la fenêtre du studio. «C’est le Bietschhorn, la montagne du Lötschental ! La plus belle montagne du Valais, c’est Maurice Chappaz qui le dit». Quant à savoir s’il l’a déjà escaladée: «Nous avons un proverbe dans ma région: si le Diable m’attend sur le Bietschhorn, il m’attend longtemps».