Avec le parking des Roches-Brunes, Sion peaufine sa stratégie pour améliorer la mobilité en ville

Sion a inauguré mardi son nouveau parking.
Aux Roches-Brunes, à l'entrée EST de la ville, ce sont, sur six demi-niveaux, 300 places couvertes supplémentaires (additionnées de 66 places privées pour les habitants des immeubles) qui entrent ainsi dans la stratégie de stationnement de la capitale.
L'histoire de ce parking démarre en 2010. Prévu dans un premier temps sous les falaises de Valère, le premier projet a été vaincu par des oppositions. Mais dès 2013, l'opportunité de maintenir un tel projet dans le quartier a redémarré en traversant l'avenue de France. Entre adaptation et procédures, il a fallu patienter encore un an et demi avant le premier coup de pelle.

32 mois plus tard, et après y avoir investi 12,5 millions de francs, la réalisation a abouti. Une conclusion de bon augure car cette étape est un pilier de la stratégie de la ville en matière de stationnement et de mobilité.

Un parking pour chaque type de besoins

La volonté est très claire : pour Christophe Clivaz, conseiller municipal en charge de l’urbanisme et de la mobilité, la stratégie est claire : "Nous ne faisons pas la guerre aux automobilistes. La règle doit être : le bon parking pour le bon usage".
"C'est une stratégie de stationnement complète qui veut réserver les parkings de l'hyper-centre à des personnes qui viennent vivre l'expérience de Sion pour deux heures environ, des parkings en périphérie proche qui permettent les deux usages avec aussi des gens qui viennent plus longtemps et des parkings relais à l'est et à l'ouest de la ville qui passent leur journée à Sion pour travailler et qui sont gratuits", explique Philippe Varone, président de la ville.

Le tout s'inscrit dans un concept de transports publics densifiés qui permettra de rallier le centre-ville à une cadence augmentée. La tendance a pris l'ascenseur en cinq ans. Aujourd'hui, on compte un million et demi de passages annuels sur les transports sédunois.