Asile: déjà 400 adultes insérés en Valais, 250 jeunes en formation...et du pain sur la planche

Alors que la Suisse fait face à une baisse de demandes d’asile, le Valais ne manque pas de travail. Le Canton compte près de 4000 personnes pour lesquelles sont prévues des projets d’insertion. Auxquelles s’ajoutent 15 à 20 dossiers chaque mois. 

Alors qu’en Suisse, la fermeture de centre fédéraux d’asile est discutée, faute d’un nombre suffisant d’arrivées et de demandes, le travail en Valais est au beau fixe. Et pour cause, le Canton se concentre sur les personnes déjà installées, pour lesquelles sont prévus des projets d’insertion socio-professionnelle. Roger Fontannaz, chef de l’office cantonal de l’asile, fait état de 4000 personnes dans ce scénario. Sans compter 15 à 20 dossiers supplémentaires chaque mois:

Du pain sur la planche pour le personnel valaisan, donc. Le canton compte près de 170 équivalents plein temps. Répartis entre les tâches d’assistance, d’accompagnement social ou professionnel.

Accent mis sur la formation 

Concernant le programme d’intégration, le Valais met un accent particulier sur la formation des jeunes. Ainsi le canton compte 250 jeunes en cours de formation, qui s’ajouteront bientôt au 400 adultes d’ores et déjà insérés sur le marché de l’emploi. «Le secteur des classes d’intégration est mis en place en collaboration avec le service de la formation professionnelle, précise Roger Fontannaz. Le projet pilote de la Confédération a pour sa part permis à 50 personnes d’entrer en pré-apprentissage. »

Coaching et familles d’accueil 

L’office cantonal d’asile compte sur l’aide d’un important réseau de bénévoles, qui s’étoffe et s’organise depuis 2015. «A cette période, nous faisions face à des arrivées massives et un appel avait été lancé, par le Canton et aussi par l’évêque, se souvient Roger Fontannaz. Un appel entendu puisque depuis, nous comptons sur l’aide d’une coordinatrice des bénévoles. Selon le développement des projets, les volontaires s’activent dans différents secteurs, de l’enseignement à l’écoute ou aux ateliers ludiques pour les enfants.»

Si un système d’accueil au sein des familles valaisannes avait également été mis en place, il a finalement été abandonné. Les précisions de Roger Fontannaz: