Arsenic dans l'eau : Vernayaz trouve une solution "in extremis"
Sous pression depuis plusieurs mois, empêtrée dans la problématique de l'arsenic dans ses sources, la commune de Vernayaz se sort d'un sacré pétrin.
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Sous pression depuis plusieurs mois, empêtrée dans la problématique de l'arsenic dans ses sources, la commune de Vernayaz se sort d'un sacré pétrin. Son eau est officiellement "potable" depuis quelques jours.
On s’en souvient, plusieurs communes valaisannes, quatre villages de la vallée du Trient et Chandonne sur la commune de Liddes, avaient une teneur trop élevée en arsenic dans leur eau. Ils devaient offrir à leur population dès le 1er janvier 2019 de l’eau en bouteille, en attendant l’assainissement du réseau.
Alors que les autres communes n'ont pas encore la parade, Vernayaz annonce avoir trouvé la solution à quelques jours de la date fatidique. Dans un "tout-ménage" daté du 24 décembre 2018, elle déclare que "l'eau potable distribuée peut être consommée sans réserve et que les mesure transitoire (fourniture de bouteilles d'eau minérales) sont abolies."
La solution a été trouvée en mélangeant l'eau du village avec celle de Martigny.
Désormais à Vernayaz, 70% de l’eau provient de la cité du coude du Rhône (les sources de Marioty), 30% de Vernayaz (galerie des Perroux).
"Une solution à court terme", déclare à Rhône FM Blaise Borgeat, le président de la commune. "Vernayaz désire garder son indépendance en matière d’eau potable". Ainsi, l’exploitation d’une nouvelle source serait à l'étude.
Mais en attendant, cette solution transitoire sera effective sur l'ensemble de l’année 2019, pour un coût avoisinant les 100'000 francs, selon nos informations.