Après un démarrage en fanfare, les chiffres stagnent pour la brasserie de St-Maurice
La brasserie de St-Maurice fête sa première année d'existence. Après le lancement en fanfare de trois sortes de bières fin de l'année passée, la start-up révèle des chiffres plutôt décevants pour 2020.
La Candide, la Febris, la DXV, trois bières qui ont été lancées par les chanoines start-upers de l'Abbaye de St-Maurice il y a une année. Alors, premier bilan? "Positif", selon le président du Conseil d'Administration, Olivier Roduit. Après un lancement en fanfare en septembre dernier et un bon accueil de la part du marché en fin 2019, l'année 2020 se révèle bien plus compliquée. Les ventes ne sont pas aux rendez-vous. La distribution correspond actuellement à un tiers des chiffres projetés pour cet exercice. La brasserie est encore en phase de démarrage, selon le Chanoine Olivier Roduit.
Au maximum, la brasserie prévoyait pouvoir produire 600'000 bouteilles annuelles. Un chiffre qui ne sera pas atteint. Les raisons sont à aller chercher du côté de la pandémie et de la fermeture des restaurants, selon le chanoine Olivier Roduit, également procureur de l'Abbaye de St-Maurice.
Dans le détail, c'est la Candide, la bière blanche, qui a eu le plus de succès, avec, depuis le début 2020, la vente de 30'000 unités. Suivent les deux autres bières: 20'000 bouteilles pour la Febris et la DXV.
A moyen terme, le chanoine en est persuadé, les rendements seront au rendez-vous; il a été calculé à environ 7-8% de l'investissement, qui se chiffre, lui, à un million. Il s'agira ainsi d'une réelle branche économique qui permettra de renflouer les caisses de l'Abbaye.
Et puis, nouveauté pour cette fin d'année, une quatrième bière sera lancée. Elle est actuellement en phase de dégustation du côté du Conseil d'administration. Mystère encore sur ses spécificités.