Alaïa ouvre une base de wakesurf au Bouveret
Le groupe lensard de sports d’action poursuit son développement. Il s’apprête à ouvrir un troisième spot en Valais. Il exploitera une base de wakesurf sur le site de la Barge du Léman, un ancien arteplage d’Expo 02.

Après Alaïa Chalet à Lens et Alaïa Bay à Sion, voici Alaïa Wakesurf. Le groupe de sports d’action valaisan ouvrira le 8 mai prochain au Bouveret un troisième site. Il s’est vu confier l’exploitation de la Barge du Léman et de sa terrasse. Deux bateaux emmèneront les curieux et les passionnés sur le lac pour des sessions de wakesurf. Alaïa a signé un bail de cinq ans avec la commune de Port-Valais, propriétaire des lieux. Il proposera également différents types de boissons et de restauration. Le wakesurf est un sport dans lequel le surfeur profite de la vague produite par le bateau, sans être attaché à ce dernier.
La Barge du Léman est l’ancien Arteplage mobile du Jura (AMJ), qui naviguait sur les lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat lors d’Expo 02. Sa construction avait coûté 3,6 millions de francs. Claude Nobs, ancien patron du Montreux Jazz Festival aujourd’hui décédé, l’a acquise aux enchères à la fin de l’exposition nationale. La commune de Port-Valais l’a finalement rachetée en 2010 pour un montant de 100'000 francs.
« Se rapprocher du lac »
Après avoir construit ses deux premiers sites dans le Valais central, Alaïa souhaitait se développer dans un environnement différent. « Il y avait une volonté d’Adam, le propriétaire d’Alaïa, de se rapprocher du lac, puisqu’il y a déjà une salle de skate à Lens et le bassin de surf à Sion. L’idée, c’était de pouvoir proposer le wakesurf, qui est un sport vraiment tendance à l’heure actuelle et qui est en train d’énormément se développer. On voulait aussi apporter cette activité-là aux jeunes qui participent à des camps », explique Johann de Siebenthal, gérant d’Alaïa Wakesurf.
Ce dernier raconte qu’il est tombé sous le charme de l’endroit. Il compte mettre en valeur la Barge elle-même et proposera toutes sortes d’événements dès que les conditions sanitaires le permettront à nouveau.
Des travaux nécessaires
Du côté des autorités de Port-Valais, on se réjouit de l’arrivée d’Alaïa au Bouveret. L’exploitation de la Barge du Léman est généralement mise en soumission tous les deux ans. Cette année, la commune a reçu une cinquantaine d’offres. Elle affirme que le choix n’a pas été aisé. Mais peu importe le repreneur, des travaux ont dû être entrepris avant l’ouverture. « Il fallait remplacer le toit et les fenêtres, qui prenaient l’eau, parce que cette partie de la Barge est une salle de spectacle. Il y a des spectacles d’humour chaque année, mais avec le Covid, plus rien ne s’est fait », précise Pierre Zoppeletto, président de Port-Valais.
La commune n’attend plus que le feu vert sanitaire pour relancer ces spectacles. La commission culturelle se met d’accord avec l’exploitant pour réserver les dates auxquelles elle désire organiser ses événements sur la Barge.
Et la suite ?
Fondé en 2016, Alaïa a connu un développement rapide ces dernières années. Le Chalet a ouvert ses portes en 2018 et le bassin à vagues de Sion a accueilli ses premiers surfeurs le 1er mai dernier. Pour l’instant, le groupe lensard préfère se reposer sur les trois sites actuels avant de continuer son expansion. « Tout arrive un petit peu en même temps, mais de jolies opportunités se sont présentées et on a voulu les saisir. On va se stabiliser pour faire vivre les différents endroits et peut-être ensuite se développer plus largement en Suisse, voire pourquoi pas à l’étranger », déclare Vincent Riba, directeur de la communication d’Alaïa Group.
En termes d’hébergement, l’Alaïa Lodge ouvrira durant l’automne 2021, dans l’ancien hôtel du Green à Crans-Montana. Il proposera des logements entre l’auberge de jeunesse et le « trois étoiles ».
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