Agricathon: la technologie au service de l'agriculture
Ils sont agriculteurs, économistes, informaticiens ou professeurs en haute école et ont décidé de s’enfermer pendant 16 heures pour repenser l’agriculture.

Ils sont agriculteurs, économistes, informaticiens ou professeurs en haute école et ont décidé de s’enfermer pendant 16 heures pour repenser l’agriculture. Le but de ce marathon de l’agriculture appelé «agricathon» et qui se déroulait vendredi au Techno-Pôle de Sierre est de développer des maquettes ou des ébauches de projets tirées de problématiques concrètes.
Jean-Noël Devènes est producteur d’abricot à Nendaz. Présent lors de ce concours, il était à la rechercher de solutions pour diminuer la bureaucratie de son métier. Jean-Noël Devènes. «La problématique qu’on a aujourd’hui, c’est qu’on passe de plus en plus de temps derrière un bureau plutôt que sur le terrain. Ce que j’aurais besoin, ce serait de pouvoir avoir un petit programme afin d’entrer les différentes données liées aux parcelles afin d’avoir des résultats par exemple de rentabilité sur chacune d’elles.»
En tout, une quinzaine d’idées ont été déposées. Certaines sont liées à l’agro-tourisme, par exemple un projet de parcours en réalité virtuelle dans les vignes; d’autres concernent la vente directe; beaucoup moins tentent en revanches d’innover dans les questions de production alimentaire pure. «Madame et monsieur tout le monde, ce qu’ils connaissent, c’est l’alimentation. Leurs angles d’attaques pour des projets, c’est donc ce qu’ils mangent, explique Nicolas Bezençon membre de l’organisation de développement régional AGRIDEA et jury du concours. Ensuite c’est aux professionnels de l’agriculture de venir avec les enjeux de productions. Mais, il reste important d’utiliser le web ou les réseaux sociaux pour ouvrir de nouveaux circuits commerciaux et créer une sorte de communauté autour de la branche.»