Affiches publicitaires "choc" : qui encadre en Valais ?
Pub jugée sexiste, marketing religieux, campagne politique choc… Les affiches publicitaires au bord des routes créent parfois la polémique.
Pub jugée sexiste, marketing religieux, campagne politique choc… Les affiches publicitaires au bord des routes créent parfois la polémique. Alors, une question, qui fixe et encadre les règles ici en Valais ?
« Remercie Dieu le père, pour tous et en tout temps » cette phrase tirée de la bible, vous l’avez peut être lu sur un panneau publicitaire, au bord des routes valaisannes.
A l’origine de tout ça, une petite association, appelée Agence C. Elle est basée à Lyss dans le canton de Berne. Fondée en 1985, l’Agence C a pour but de, je cite « diffuser, de faire connaître la parole de Dieu en Suisse ».
Et un moyen, simple de diffuser la bonne parole, une campagne d’affichage depuis une trentaine d’années. Aujourd’hui ce sont entre 4000 et 7000 panneaux que l’association affiche chaque année. Une petite société qui revendique un prosélytisme à grande échelle.
Mais une question demeure, comment une association, petite, de Suisse Allemande, peut-elle faire comme cela un véritable « marketing religieux ? ». Il faut savoir qu’en Suisse, ce sont les municipalités, les communes, qui décident.
Lorsque la SGA, la société générale d’affichage, reçoit les images avant impression et qu’un doute quant au contenu est relevé, les villes concernées sont tout de suite averties.
Pour Philippe Varone, président de Sion, la liberté d’opinion doit primer. Le conseil municipal n’avait pas estimé, en son temps, que ces affiches constituaient un problème pour l’espace public, « tant qu’on ne met pas en danger, notamment la sensibilité des plus jeunes, je ne vois pas nécessaire l’intervention des pouvoirs publics », conclue le président de Sion.