Aéroport de Sion: la ville et le canton misent sur le public-privé
L’aéroport de Sion doit devenir un « instrument de promotion économique et touristique cantonal ».
L’aéroport de Sion doit devenir un « instrument de promotion économique et touristique cantonal ».
L’Etat du Valais et de la ville de Sion ont présenté lundi leur stratégie pour le futur de la base aérienne, après le retrait de l’armée.
Aujourd’hui déjà, l’aéroport rapporte à la collectivité valaisanne entre 80 et 100 millions par an, a souligné le conseiller d’Etat en charge de l’économie Christophe Darbellay. « On a tout intérêt à développer cet instrument. Mais on a beaucoup de pain sur la planche car cet aéroport a peu d’activités civiles globalement », a-t-il rappelé.
Les pouvoirs publics misent donc sur une nouvelle organisation.
Dès 2020, une société de projet ville-canton sera créée. Puis, dès 2023, un partenariat public-privé sera mis en place, avec un exploitant privé qui reprendra la gestion de l’aéroport. « Ce sont ces privés qui doivent poursuivre les investissements nécessaires à l’exploitation commerciale et prendre les risques et profits d’une future exploitation plus dynamique » de l’aéroport, explique le président de la ville de Sion Philippe Varone. Ce partenaire n’a pas encore été choisi par les pouvoirs publics, précise-t-il.