A Sion, la Municipalité enquête sur une hausse forte et inexpliquée de son taux d'aide sociale
Et si Sion devenait l’entonnoir de l’aide sociale en Valais?

Et si Sion devenait l’entonnoir de l’aide sociale en Valais? La question pourrait se poser, quand on observe les comptes et budgets des villes du canton. La capitale s’apprête à boucler ses comptes avec un taux 20% supérieur à ses prévisions – soit deux millions supplémentaires.
Une hausse que la Municipalité ne s’explique pas. Ci-dessous, les explications de Florian Chappot, en charge des affaires sociales:
La classe la plus concernée est donc celle des 55-65 ans, proche de la retraite. Alors y a-t-il des solutions concrètes pour inverser la tendance et permettre au marché du travail d'accueillir ces personnes? La réponse de Florian Chappot.
Une chose est sûre, l’évolution démographique ne suffit pas à expliquer le phénomène à elle seule. La ville de Sion est-elle péjorée par son statut de capitale cantonale ? Attire-t-elle les familles précarisées des territoires voisins comme un entonnoir ? Florian Chappot refuse de parler d’un tourisme de l’aide sociale.
Quand il s’agit d’aide sociale, le canton passe aussi à la caisse. L’Etat assume 70% de la facture des communes valaisannes. Soit près de 10 millions dans le cas de Sion. Alors y a-t-il un plafond au montant accordé qu’il n’est pas possible de dépasser ? Dans le scénario où une ville demandait un crédit astronomique, le Canton peut-il dire non ? La réponse Jérôme Favez, chef du service des affaires sociales.
Une mission des centres médicaux sociaux, déléguées par les communes. Alors le taux de Sion augmente, oui, mais il reste pour l’heure inférieur à la moyenne des villes suisses – 3,5%, contre 6,5% de moyenne.
