A Sion, faut-il désarmer la police ? Sujet sensible, réponse claire
Faut-il désarmer les Polices municipales ? Alors que le débat enflamme la ville de Lausanne, on fait le point dans la capitale valaisanne. Entretien avec Cyrille Fauchère, conseiller municipal de Sion en charge de la sécurité.
Tout commence le 14 janvier dernier, lorsque le Législatif de la capitale vaudoise adopte un postulat intitulé "Projet pilote pour une police de proximité sans arme à feu". L’émotion et l’inquiétude au sein de la population et du Corps de police sont instantanées.
La Municipalité de Lausanne veut rassurer
Une émotion telle que la Municipalité elle-même s’empresse de publier un communiqué le 31 janvier. Elle l'assure : non, la police ne sera pas désarmée à Lausanne :
"Même si la majorité des interventions de police ne nécessitent pas de recourir à la contrainte et encore moins fort heureusement à l’arme à feu, les policières et policiers demeurent, dans leur mission de sécurité, dépositaires du monopole de la force publique et doivent ainsi, selon la Municipalité, demeurer armés pour leur propre sécurité comme pour celle de la population".
A Sion ? "Ce n'est pas du tout à l'ordre du jour"
Reste que le débat est lancé. La question s’est posée à Lausanne, qu’en est-il de Sion ? Ecoutez Cyrille Fauchère, conseiller municipal en charge de la sécurité.
On rappelle que les polices municipales de Sierre et de Sion ont fusionné au 1er janvier 2020 pour former la "police régionale des villes du centre". Cela représente une septantaine d'agents, explique Cyrille Fauchère.
Le conseiller municipal de Sion assure que jamais un policier municipal n'a eu besoin de faire usage de son arme... Cyrille Fauchère précise que "de mémoire, une arme a été brandie une fois" :
L'UDC du Valais romand réagit
À la suite de l'article de Rhône FM, l'UDC du Valais romand a réagi. Par le biais d'un communiqué publié ce mercredi 5 février 2025, titré "Non à un désarmement de nos forces de police !", le parti affirme son "opposition totale" à cette mesure qui mettrait "en péril la sécurité de la population et celle des forces de l'ordre elles-mêmes". Le parti entend par ce communiqué appuyer une déclaration des jeunes UDC du Valais romand, dénonçant également ce qu'ils estiment être "un projet déconnecté des réalités de terrain".
Les articles les plus lus
Barthélémy Constantin : "Je vais donner les armes à Didier pour regagner un trophée avec lui"

Incidents en marge des finales de Coupe : l’AVF dépose une plainte et annonce des sanctions

Grimisuat fait appel à des éducateurs pour aider les familles en difficulté
