A l’écoute 24h/24 : la mission des répondants de la Main Tendue valaisanne, à Noël également.
A la Main Tendue, section Valais, tous les répondants le savent : les fêtes de fin d’année appuient plus encore là où ça fait mal chez celles et ceux qui sont déjà en difficultés. Du coup, les appels au 143 s’y densifient dans un contexte sensiblement différent.

C’est peu dire que ces jours, le 143 est essentiel pour celles et ceux qui ne se sentent pas entendus.
Les répondants de la Main Tendue Valais le savent, fête ou non, ils sont prêts à les écouter.
Ils sont une soixantaine, formés à assurer le piquet téléphonique du 143, 24h sur 24, tous les jours de l’année et depuis presque 50 ans.
L’an dernier, ils ont répondu à plus de 14 mille appels, une quarantaine par jour.
En cette période de fêtes, ils le savent : les sollicitations seront plus nombreuses ou différentes, souligne Saëlle Bornet, directrice de la Main Tendue section Valais.
Solitude, angoisses, problèmes familiaux, de travail, de violence ou d’addiction, tous les parcours de vie peuvent converger vers ce numéro d’urgence.
"Toute personne a le droit d’être entendue et c’est important que toute personne ose, peu importe l’âge, peu importe le problème, contacter le 143", souligne Saëlle Bornet.
De l’autre côté de la ligne, le répondant sera à l’écoute. Il y est préparé. D’abord parce qu’il a bénéficié d’une formation de 9 à 12 mois. Ensuite, parce que s’y ajoutent des formations complémentaires en fonction des besoins et selon les thèmes abordés lors de ces rencontres téléphoniques. Expérience à l’appui, ils seront, une fois de plus présents durant les fêtes pour offrir, comme chaque jour de l'année, une écoute attentive à celles et ceux dont les blessures ne se referment pas, juste parce que c’est Noël.
Pour assurer sa permanence valaisanne, la Main Tendue tourne sur un budget de 300 mille francs par an. Un tiers est financé par le canton. Le reste fait appel aux dons du public ou de fondations.