75 débriefeurs de huit cantons et de Chamonix réunis à Sion par la police cantonale valaisanne
Parce qu’après un choc, mieux vaut savoir comment apporter un soutien à celui qui en a été victime, 75 débriefeurs des polices latines, de Berne et de Chamonix, sont réunis en Valais pour partager leurs expériences.
La rencontre est considérée comme un événement.
La police valaisanne accueille, ce vendredi, 75 débriefeurs, des cantons latins, de Berne ainsi que du peloton de gendarmerie de Haute-Montagne de Chamonix.
Partage d’expérience et des bonnes pratiques sont au menu de ce rendez-vous peu ordinaire. Point commun de ces spécialistes : l’écoute, d’abord, avec elle, le soutien.
Tous formés à la psychologie d’urgence, ils sont confrontés dans leur quotidien, à la charge émotionnelle portée par leurs collègues.
En cas de catastrophe, d’intervention marquante, violente ou morbide, ils sont à la fois les oreilles et les soutiens lorsque le poids devient trop lourd, souvent dans les confrontations à la mort, reconnait Carine Clivaz Varone, psychologue au sein de la police cantonale.
Créée il y a presque 25 ans, la "Cellule Débriefing de la police cantonale" compte actuellement neuf débriefeurs certifiés et deux psychologues spécialisés.
La rencontre Biennale RBT (Romandie, Berne, Tessin) – c’est son nom – doit permettre non seulement d’échanger sur les bonnes pratiques mais aussi d'amener ces spécialistes à se connaître, en particulier pour se coordonner, si en cas de catastrophe majeure, leurs corps de police seraient appelés à travailler de concert.