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3e correction du Rhône : il y aura bien référendum
Le référendum contre le décret de financement des travaux de 3e correction du Rhône a été officiellement lancé ce matin devant la presse.
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Le référendum contre le décret de financement des travaux de 3e correction du Rhône a été officiellement lancé ce matin devant la presse.
En toile de fond, c'est toujours l'entier de la future plaine du Rhône. Car si les référendaires ne sont pas opposés au projet de sécurisation sur le fond, c'est bien la variante à 3 milliards sur 30 ans, choisie par le gouvernement qui ne leur convient pas. Le coût total avancé ne tient d'ailleurs pas compte du déclassement de 300 hectares de terrains à bâtir ou en zone industrielle, pour compenser les surfaces d'assolement perdues. Il nécessiterait en plus de déplacer 15 millions de mètres cubes de terre, rappellent ses opposants.
Mais pour défendre une alternative privilégiant l'approfondissement à l'élargissement du lit, le référendum contre le décret de financement est la seule possibilité, explique Willy Giroud le président du comité référendaire et de la chambre valaisanne d'agriculture.
Cette alternative supprimerait trois fois moins de terres agricoles, en coûtant trois fois moins cher, et pour une concrétisation trois fois plus rapide.
Composés de représentants de milieux agricoles et de l'UDC, seul parti opposé au décret de financement, le comité référendaire a été rejoint par l'association "Sauvegardons les coteaux valaisans".
En allant à la votation, "le débat portera inévitablement sur le fond car le financement est indissociable des choix techniques", estime Jérôme Desmeules, vice-président du comité.
Les référendaires doivent réunir d'ici au 5 janvier, 3000 signatures. S'ils y parviennent, le peuple se rendra donc aux urnes.
En toile de fond, c'est toujours l'entier de la future plaine du Rhône. Car si les référendaires ne sont pas opposés au projet de sécurisation sur le fond, c'est bien la variante à 3 milliards sur 30 ans, choisie par le gouvernement qui ne leur convient pas. Le coût total avancé ne tient d'ailleurs pas compte du déclassement de 300 hectares de terrains à bâtir ou en zone industrielle, pour compenser les surfaces d'assolement perdues. Il nécessiterait en plus de déplacer 15 millions de mètres cubes de terre, rappellent ses opposants.
Mais pour défendre une alternative privilégiant l'approfondissement à l'élargissement du lit, le référendum contre le décret de financement est la seule possibilité, explique Willy Giroud le président du comité référendaire et de la chambre valaisanne d'agriculture.
Cette alternative supprimerait trois fois moins de terres agricoles, en coûtant trois fois moins cher, et pour une concrétisation trois fois plus rapide.
Composés de représentants de milieux agricoles et de l'UDC, seul parti opposé au décret de financement, le comité référendaire a été rejoint par l'association "Sauvegardons les coteaux valaisans".
En allant à la votation, "le débat portera inévitablement sur le fond car le financement est indissociable des choix techniques", estime Jérôme Desmeules, vice-président du comité.
Les référendaires doivent réunir d'ici au 5 janvier, 3000 signatures. S'ils y parviennent, le peuple se rendra donc aux urnes.
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