1er mai : L'Union syndicale valaisanne appelle à la mobilisation
Pas question de laisser passer le 1er mai dans l'indifférence pour l'Union syndicale valaisanne.
Pas question de laisser passer le 1er mai dans l'indifférence pour l'Union syndicale valaisanne.
Pour la traditionnelle fête du travail, c'est au couvert des Iles de la Bourgeoisie à Sion, que le syndicat a marqué le coup, force musique et grillade. Le rendez-vous a réuni un peu plus de 150 membres et amis et aura permis de sensibiliser aux nouvelles difficultés qui occupent les syndicats avec le virage à droite pris par le politique sous la coupole, l'automne passé.
Un durcissement qui se traduit par des débats toujours plus durs qui menacent tout un pan de solidarité, notamment dans la prévoyance vieillesse, selon Géraldine Savary qui a répondu présent à l'appel de l'USS valaisanne (interview ci-dessous).
"Il y a toujours un aspect convivialité... mais à côté de cela, il y a un message politique", explique le président du jour, Mathias Reynard (interview ci-dessous) qui plus que jamais a estimé qu'un mouvement de résistance devait s'organiser pour s'opposer au mouvement qui menacent ce qui, il y a peu, était encore considéré comme des "acquis sociaux".
Dans plus de 50 localités suisses, sous la houlette des syndicats, des milliers de personnes ont dénoncé le démantèlement des rentes et l'injustice sociale causés par la majorité de droite au Parlement. A Genève, le cortège officiel a été retardé de plus d'une demi-heure par une vingtaine de jeunes manifestants pour la plupart, issus du milieu d'extrême gauche. Le différend portait sur la fouille de leurs sacs par la police.