1.6 millions : ce serait le surcoût annuel pour protéger les troupeaux valaisans du loup

Les mesures prises pour protéger les troupeaux et adapter l’exploitation des alpages ovins à la présence des grands prédateurs peuvent coûter cher. C'est une étude mandatée par les cantons du Valais et d’Uri qui le montre.
Les coûts peuvent s’élever dans le canton jusqu’à 1,6 millions par année, 7,6 millions sur l'ensemble du pays. Ces résultats s’appuient sur la comparaison de la situation économique entre treize alpages ovins du Valais et d'Uri avant et après l’adaptation de l’estivage. Ainsi le surcoût moyen s'élève à 18'000.- par alpage.
Des montants supportés généralement à 50% par les exploitants, le reste étant couvert par des paiements directs et contributions à la protection des troupeaux.
Président de l'association des éleveurs caprins et ovins du Valais romand, Florian Volluz estime pour sa part que l'évaluation de ces surcoûts est sous-estimée, notamment parce qu'elle ne prend pas en compte les coûts indirects. Selon lui, l'unique solution passe par la "régulation" du loup.