100 jours intenses pour les trois nouveaux conseillers d'Etat
Intense.
Intense. C’est le mot qui était sur les lèvres des trois nouveaux conseillers d’Etat valaisans ce mardi matin. Roberto Schmidt, Christophe Darbellay et Frédéric Favre ont dressé ensemble devant les médias le bilan de leurs 100 premiers jours. Tous ont souligné le rythme très soutenu et le grand volume de travail depuis leur entrée en fonction le 1er mai dernier.
Le mandat de Christophe Darbellay a commencé avec deux situations de crise : le gel de printemps et la restructuration du réseau postal. Sa priorité est maintenant de créer une "nouvelle culture départementale". C’est en effet la première fois que la formation et l’économie sont rassemblées dans un même dicastère. Concernant la formation, il affirme que "la page est tournée. C’est une nouvelle ère qui commence". Car Christophe Darbellay n’a pas hésité à le dire, il est arrivé dans "un bureau vide". "Mon prédécesseur (ndlr. Oskar Freysinger) ne m’a rien laissé".
Frédéric Favre qui fait son entrée dans le monde politique confie s’être adapté rapidement. "Je retrouve le mode de fonctionnement d'une grande entreprise". Deux dossiers l’occupent en priorité à la tête du département de la sécurité, des institutions et du sport: le plan sectoriel de l’asile et les Jeux Olympiques. Deux projets avec des délais serrés à tenir.
Du côté du département des finances et de l’énergie, Roberto Schmidt a débuté son mandat en élaborant le budget 2018 de l'Etat. Il a également entamé de nombreuses négociations au sujet des redevances hydrauliques. "Je souhaite faire du canton le cœur énergétique de la Suisse, développer un courant AOC Valais". Le conseiller compte aussi renforcer la position du Valais sur la scène fédérale.