100 ans après la Grande Guerre, des dizaines de"Poilus" reposent toujours en Valais
Nous sommes le 11 novembre 1918, il est 11 heures.
Nous sommes le 11 novembre 1918, il est 11 heures. Les canons se taisent, les clairons sonnent. 11 heures, l’armistice est signé, après 4 ans de conflit.
100 ans après, elle est toujours là la Grande Guerre, au cœur de l’Europe. Tout rappelle 14-18, tout rappelle surtout, la saignée. Balladez-vous en France et voyez… dans chaque commune, chaque petit village, il y a un monument aux morts. Dessus, le nom de ces jeunes, des enfants de 17, 18, ou 19 ans. Fernand, Ernest, Louis ou François...
100 ans après, fini la haine entre l’Allemagne et la France. Le champ de bataille ne se dispute plus, il se partage. Verdun en est le symbole ultime. Sur place en Lorraine, à 6 heures du Valais en voiture, l’Ossuaire de Douaumont. Elodie Farcage, responsable communication le déclare à Rhône FM : "Verdun est devenu le symbole de la souffrance. 130'000 corps non identifiés, éclatés par les obus, reposent.. Chaque année, des milliers de personnes visitent les lieux. Ils sont surtout Français et Allemands. Les Allemands qui viennent eux aussi, pour se rappeler".
Et la Suisse dans tout ça ? 4 ans de neutralité, 250'000 personnes mobilisées aux frontières. Et puis, la Suisse, c'est une île, une terre d'accueil au centre de la guerre. Le pays a accueilli près de 65'000 prisonniers, blessés, de tous les camps…. Les Allemands outre Sarine, les Français, Belges et Britanniques viendront en Suisse romande, principalement en Valais.
Un peu partout des "Poilus" reposent dans les cimetières valaisans. Sierre par exemple où 115 internés français et belges sont enterrés. Ou encore au cimetière de Martigny, lieu de repos d’une trentaine de victimes de la Grande Guerre.