« Avis de disparition » : 17 personnes toujours recherchées en Valais
Elles n’ont plus jamais donné signe de vie.

Elles n’ont plus jamais donné signe de vie. 17 personnes font l’objet d’un « avis de disparition en Valais ».
C’était il y a deux semaines, la police cantonale valaisanne diffusait un avis de recherche concernant Karsten Lützeler, ressortissant allemand disparu en montagne, dans la région de Fionnay. Depuis, aucune nouvelle.
Le randonneur rejoint la liste des disparus du Valais. Ils sont 17 en tout à faire l’objet d’un "avis de disparition". 10 hommes, 7 femmes. Ils sont Suisses, Américains, Ecossais, Allemand, Français, ou même Japonais…
En droit Suisse, tout adulte a le droit de disparaître, la fuite n’est pas condamnable. C’est la première difficulté après une disparition pour les proches: convaincre la police de lancer des recherches. Les autorités doivent tout d’abord évaluer l’urgence : fuite volontaire, suicide, enlèvement, accident... Puis les recherches sont engagées, un avis de disparition est lancé.
Le vendredi 28 mai 2010, Jimmy Leptitre, un Yverdonnois de 19 ans, retrouvait des amis en Valais, du côté de Vouvry. Vers minuit, le jeune homme a quitté la soirée, à pied. Plus de nouvelles depuis. Dès le lendemain, sa famille, alertée, a prévenu la police cantonale valaisanne.
Des jours de recherches, un gros dispositif engagé, au frais de la famille. Plongeurs, secouristes, hélicoptères, chien de recherche, pour un coût total de 50'000 francs. Alors que dans d’autres cantons, c’est après 3 ou 4 jours qu’on commence à facturer, en Valais, c’est dès les premiers instants. Après quelques jours, les recherches s’arrêtent. Mais les familles continuent. 6 ans après la disparition de Jimmy Lepitre à Vouvry, dans la région du torrent du l’Avancon, la famille espère toujours.
https://www.policevalais.ch/avis-de-disparition/avis-de-disparition-lepitre-jimmy/
Aucune statistique fédérale n’existe, mais selon les estimations des polices cantonales, il y aurait plus de 3000 disparitions en Suisse chaque année. L’écrasante majorité des cas sont résolus dans les 48 heures. Pour les autres, reste l’attente. Avec le risque peut-être de ne jamais savoir.
Retrouvez tous les avis de disparition sur le site de la police cantonale valaisanne.
