Sandoz dévoile ses ambitions de croissance émancipée
Sandoz, filiale de Novartis en voie d'autonomisation, livre jeudi sa feuille de route à brève et moyenne échéance à l'occasion d'une journée dédiée aux investisseurs. La date de la scission d'avec sa maison-mère reste agendée à la seconde moitié de l'année en cours.
La cadence de croissance annualisée des revenus doit s'établir autour de 5% de 2023 à 2028. La marge opérationnelle brute (Ebitda) de base doit dans l'immédiat s'éroder dans une fourchette de 18 à 19%, contre 21,2% en 2022, pour rebondir par la suite dans un couloir de 24 à 26%. L'éphémère tassement attendu répond à l'inflation d'une part, ainsi qu'aux investissements requis pour l'autonomisation, indique un communiqué.
Le flux de trésorerie disponible doit être multiplié par plus de deux d'ici 2028, par rapport aux quelques 800 millions enregistrés l'an dernier.
Les actionnaires pourront dans un premier temps compter sur un dividende représentant 20 à 30% du bénéfice net ajusté. Le taux de reversement doit par la suite progresser entre 30 et 40%.