Quelque 600 manifestants à Genève pour la libération des otages
Quelque 600 personnes ont manifesté dimanche après-midi à Genève en faveur de la libération des otages détenus par le Hamas. Plusieurs parents des personnes kidnappées étaient présents.
Les participants se sont rassemblés sur la Place des Nations, à Genève, dimanche après-midi. Ils répondaient à l'appel de "Voice for Freedom Coalition", une alliance comprenant plus de 300 organisations sionistes chrétiennes.
Plusieurs orateurs portant des t-shirts noirs frappés de l'inscription "SetThemFree" se sont succédés pour demander la "libération immédiate et sans condition" des otages. L'un d'eux a martelé : "Nous ne serons pas silencieux tant que le dernier n'aura pas été rendu à sa famille". Il a appelé le monde entier à relayer cet appel.
"Il travaillait comme serveur"
L'oncle d'un des otages a parlé de son neveu qui a été kidnappé par le Hamas le 7 octobre. "Un garçon qui travaillait comme serveur pour se payer un grand voyage, comme tous les jeunes à 20 ans. Comme tant d'autres, il était aussi au festival Tribe of Nova."
"Mon fils était un garçon sensible, qui jouait de la musique et composait", a raconté une mère. En larmes, elle a détaillé comment elle l'avait eu au téléphone pendant l'attaque. "Il était blessé au bras. Il a été emmené à Gaza. Selon la chaîne Al-Jazeera, il serait aujourd'hui décédé."
Photos des disparus
Parmi les drapeaux israéliens et autour de la "Broken Chair", devant l'entrée du Palais des Nations, beaucoup de participants portaient des panneaux avec les photos des disparus. Les interventions étaient ponctuées du slogan "Set them free now".
Les intervenants en ont appelé aux Nations Ucenies, à la Croix-Rouge et aux Etats. Ils leur ont demandé d'agir en faveur de la libération des 212 otages détenus, selon des sources israéliennes. Nombre d'entre eux ont aussi invoqué et Dieu et appelé à la prière.
Le rassemblement a pris fin vers 16h45, au son d'un chant hébreu. La police genevoise, qui a dénombré quelque 600 participants, n'a pas relevé d'incident. Elle avait mis en place un dispositif de sécurité qualifié de "normal".