Président des Vert-e-s, Balthasar Glättli n'exclut pas démissionner
Le président des Vert-e-s Balthasar Glättli n'exclut pas de démissionner après la défaite de son parti aux élections fédérales. "Nous devrons en discuter" avec le parti, a relevé lundi matin le conseiller national zurichois sur les ondes de la radio alémanique SRF.
"Nous allons nous asseoir ensemble et analyser les élections de manière approfondie", a-t-il ajouté, soulignant que ce genre de décision ne devait pas se prendre seul.
Concernant les ambitions de son parti pour le Conseil fédéral, Balthasar Glättli a reconnu qu'il était "assez évident" que le résultat dominical des Vert-e-s n'allait pas "booster" leurs ambitions. Le groupe parlementaire des Vert-e-s prendra une décision vendredi.
Leur cheffe de groupe, Aline Trede, avait déclaré dimanche à Keystone-ATS que le parti pensait encore à se présenter pour le Conseil fédéral en décembre. "La tendance est à la candidature", avait-elle dit.
Dimanche, les Vert-e-s ont perdu près d'un cinquième de leur délégation au Conseil national, soit cinq sièges. Ils ne comptent plus que 23 mandats et sont la cinquième force politique du pays.