Limiter l'exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens
La ville de Lausanne veut encourager les parents à limiter au maximum l'exposition des foetus et des jeunes enfants aux perturbateurs endocriniens. La campagne comprend des fiches pratiques, des vidéos, une page web et des ateliers.

Après une première série de mesures destinées aux professionnels de la petite enfance, la ville s'adresse désormais aux jeunes et futurs parents. Elle rappelle que les perturbateurs endocriniens se retrouvent partout: dans les produits alimentaires, les jouets, les meubles ainsi que les produits d'entretien. Et que bien que des incertitudes demeurent, ils peuvent provoquer des problèmes de santé.
"La ville souhaite accompagner les parents dans une démarche basée sur le principe de précaution", explique Natacha Litzistorf, conseillère municipale, citée mardi dans un communiqué. Un groupe d'experts, composé de représentants du CHUV, d'Unisanté et de l'UNIL, a validé la pertinence du projet scientifique.
Cinq thématiques sont abordées: la chambre d'enfant, la salle de bain, la cuisine, les jouets et le nettoyage. La campagne donne des informations et propose des astuces pour favoriser les bonnes pratiques. Elle recommande notamment de limiter les produits d'hygiène et de beauté et de réduire le nombre de jouets en plastique, surtout s'ils sont mis à la bouche par les petits.
La première phase de la campagne de sensibilisation, qui visait les professionnels de la petite enfance, a reçu des échos positifs. Après s'être adressée aux parents d'enfants en bas âge, la ville envisage de lancer un programme à destination des jeunes adultes, un public également très vulnérable face à ces substances problématiques.