Les investissements étrangers pas davantage contrôlés
Les investissements étrangers dans les infrastructures énergétiques stratégiques ne seront pas davantage limités pour l'instant. Le Conseil des Etats a refusé mercredi d'entrer en matière sur un projet qui veut les soumettre à la "Lex Koller".
![Les investissements étrangers dans les centrales énergétiques ne doivent pas être soumis à la Lex Koller, décide le Conseil des Etats (illustration). KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER](/media/image/8/mini_3_2/20240228091643243.jpg?nohash 320w,/media/image/8/normal_3_2/20240228091643243.jpg?nohash 1080w)
Selon une initiative parlementaire de Jacqueline Badran (PS/ZH), les usines hydrauliques ou les centrales à gaz doivent être protégées d'un contrôle par des investisseurs étrangers, via la "Lex Koller" qui vise à limiter la vente d'immeubles à des personnes à l'étranger. La gauche et l'UDC s'étaient alliées au National pour la soutenir.
Mais la Chambre des cantons n'en veut pas. La situation a changé, un projet de loi sur le contrôle des investissements étrangers est en vue. Il n'est pas judicieux d'avoir une solution distincte pour le secteur de l'énergie, a dit Pirmin Bischof (C/SO) pour la commission.
La gauche voulait garder le projet en vie. Dans le contexte géopolitique actuel, la Suisse doit protéger efficacement son secteur énergétique, a dit en vain Pierre-Yves Maillard (PS/VD).