Les assistants en pharmacie exigent une CCT
Les assistants et assistantes en pharmacie vaudois exigent une convention collective de travail (CCT). Soutenus par le syndicat Unia Vaud, ils demandent que les "effets d’annonce" patronaux d'un salaire à 4300 francs minimum soient suivis d'accords impératifs entre partenaires sociaux.

Cela fait plusieurs années que les assistants en pharmacie attirent l'attention sur leurs salaires et leurs conditions de travail jugées inéquitables, et pour exiger une CCT. Dans un communiqué publié jeudi, Unia Vaud indique vouloir convoquer une assemblée générale le 31 janvier prochain pour décider de la suite à donner et des actions à entreprendre.
Le comité Unia des assistants en pharmacies vaudoises a pris connaissance par communiqué de presse de la décision de la Société vaudois de pharmacie (SVPh) de "ne pas entrer en matière sur la demande d'ouverture de négociations pour une CCT" pour la branche des pharmacies.
La SVPh rejette ainsi la demande de plus de 740 assistants et employés en pharmacie, soit 80% de la branche, qui avaient voté en faveur de cette CCT en 2022, dénonce le syndicat. Pour mémoire, le personnel demandait de régler dans cette convention un salaire minimum de 4300 francs (x 13), une grille salariale évolutive, cinq semaines de vacances pour toutes (6 dès 50 ans) et l’indexation des salaires sur l’inflation.
Cela dit, le patronat a annoncé recommander à ses membres un salaire d'au moins 4300 francs, reconnaît Unia Vaud et le syndicat salue cette étape. Mais il "ne se satisfait ni d'un effet d'annonce sans règle impérative et contrôle, ni d'un simple salaire minimum d'entrée", écrit-il.