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Le comité "No Frontex" dénonce les agissements de l'agence de l'UE

Frontex a sa part de responsabilité dans la misère qui règne aux frontières extérieures de l'Europe, dénonce le comité référendaire No Frontex. Il a lancé sa campagne contre le renforcement du financement de l'agence européenne de garde-frontières et de gardes-côtes.

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Keystone ATS, Keystone-ATS
25 févr. 2022, 09:01
Frontex n'est pas étrangère aux violences quotidiennes aux frontières extérieures de l'UE, critique le comité référendaire (archives).
Frontex n'est pas étrangère aux violences quotidiennes aux frontières extérieures de l'UE, critique le comité référendaire (archives). ©KEYSTONE/EPA ANA-MPA/YANNIS KOLESIDIS

Le peuple se prononcera le 15 mai sur une augmentation des contributions financières de la Suisse à Frontex. Les fonds devraient passer de 24 millions de francs en 2021 à 61 millions en 2027.

Complice de violations

Donner plus de moyens financiers à Frontex signifie qu'il y aura davantage de violence aux frontières, avance vendredi le comité référendaire. L'agence est complice des violations des droits humains. "Elle agit comme si la migration était un danger", critique Saeed Farkhondeh, membre du comité, cité dans le communiqué.

L'agence participe aux push-backs illégaux le long de la route des Balkans. En mer Méditerranée, elle est présente lorsque les gardes-côtes nationaux détruisent les moteurs des bateaux et abandonnent en mer les personnes en quête de refuge.

Mais les gens qui fuient leur pays recherchent simplement la sécurité. "La solidarité et la protection des droits fondamentaux sont des valeurs européennes centrales essentielles: le droit de déposer une demande d'asile en fait partie", poursuit le président des Vert-e-s Balthazar Glättli. Ce droit est actuellement bafoué par Frontex, accuse-t-il.

Liberté de mouvement demandée

Pour le comité référendaire, réduire les ressources de Frontex pourrait pousser l'UE à renoncer à sa politique de fermeture. "Nous voulons la liberté de mouvement et non une protection accrue des frontières", plaide Saeed Farkhondeh.

ATS
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