"Les athlètes à mobilité réduite méritent le respect" : Didier Bonvin s’engage pour le para-ski
Le para-ski alpin à l’honneur ces prochains jours à Veysonnaz. Grâce à sa bonne entente avec la FIS, entre autres, la station valaisanne devait de toute manière accueillir les finales de la Coupe du monde cette saison. Mais d’autres épreuves, annulées ailleurs, sont venues s’ajouter au programme.
Après le skicross, place au para-ski alpin. La station de Veysonnaz est habituée du circuit pour les athlètes en situation de handicap. Cette année, ils et elles seront plus nombreux que d’habitude.
Car en plus des courses qui avaient été attribuées en début de saison, à savoir les finales de Coupe du monde, le domaine valaisan accueillera d’autres épreuves. "On aura notamment 4 courses de suite, des géants de mercredi à samedi. Dimanche, il y aura un jour de pause, avant les slaloms de lundi et mardi." En détaillant le riche programme, Didier Bonvin ne peut s’empêcher de revenir sur les déboires des para-skieurs cette saison. De nombreuses courses ont été annulées, y compris lors des Mondiaux de Maribor.
Quelques adaptations
Des courses FIS aux épreuves de skicross, la station de Veysonnaz dispose d’un savoir-faire reconnu pour organiser toutes sortes de compétitions. Mais pour le para-ski alpin, le défi logistique est tout de même important.
Un peu plus de travail en amont, avant et autour des courses. Surtout que les épreuves de para-ski alpin sont composées de plusieurs catégories : malvoyants, assis et debout. Et tous dévalent les mêmes pistes.
Géant et slalom, voilà les courses prévues à Veysonnaz dès mercredi. Théo Gmür et Robin Cuche, les deux Suisses les plus en vue dans le para-ski alpin, se mêleront sans doute à la lutte pour les podiums.
Un engagement de longue date dans un milieu qui bouge
Découvrez ci-dessous d’autres extraits de notre entretien avec Didier Bonvin. Responsable des évènements à Veysonnaz, ancien entraîneur chez Swiss Ski, il s’engage depuis longtemps auprès du para-ski alpin.
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