Kitzbühel : Yule retrouve un terrain qu’il apprécie, Meillard veut poursuivre sur sa lancée
Les techniciens retrouvent le devant de la scène à Kitzbühel, après le Super G de vendredi et la descente de samedi. Côté valaisan, Daniel Yule et Loïc Meillard affichent leurs ambitions pour dimanche. Luca Aerni et Ramon Zenhäusern chassent d’autres lièvres.

Daniel Yule est un peu chez lui à Kitzbühel. Réputée pour sa piste de vitesse, la mythique Streif, la station autrichienne accueille traditionnellement un slalom le dimanche. Et la course dominicale a souvent souri au skieur de La Fouly. Troisième l’année dernière et en 2018, il s’y est aussi imposé deux fois, en 2020 et 2023. "C’est un endroit qui me convient très bien. C’est la Mecque du ski et forcément j’ai de très bons souvenirs ici."
Comme il ne vit pas que dans le souvenir, Daniel Yule veut se nourrir de ses bonnes expériences passées pour aller chercher un nouveau podium. Cela dépendra de beaucoup de facteurs, bien sûr. À commencer par la qualité de la piste, mise à mal par la chaleur qui règne dans le Tyrol. "Mon matériel marche très bien quand c’est gelé. On verra quelle piste on trouvera dimanche, mais j’espère que ça sera une belle patinoire." Très à l’aise sur des pistes techniques et sur une neige très dure, Daniel Yule a appris au fil du temps à s’adapter à toutes les conditions. Ces dernières semaines, il a également affiché une forme croissante. Une "montée en puissance" qui tombe à pic pour l’enchaînement Kitzbühel-Schladming.
Meillard, le métronome
Si Daniel Yule est monté en puissance au fil de la saison, Loïc Meillard est le maître de la régularité, du moins en slalom. Depuis le début de l’hiver, il a terminé à chaque reprise dans le Top 5, sauf à Adelboden où il a été éliminé. Avec 4 podiums, il talonne Henrik Kristoffersen dans la lutte pour le petit globe de la spécialité. Après un tour de chauffe vendredi en Super G, le skieur d’Hérémence a déjà senti l’atmosphère de Kitzbühel. Ses sensations sont bonnes avant le slalom dominical.
Autre mousquetaire de la délégation valaisanne en technique, Ramon Zenhäusern est celui qui a le plus à perdre… ou celui qui a le plus à gagner, selon le point de vue. Depuis le début de l’exercice, le Haut-Valaisan ne carbure clairement pas au rythme qu’il souhaiterait. Il n’arrive d’ailleurs pas à percer le mystère de son manque de rendement. Malgré tout, il s’accroche, dans l’optique de pouvoir valider quelques bonnes manches et de retrouver de la confiance. Sa place aux Mondiaux de Saalbach – qu’il n’a pas pour l’instant – se jouera sur les deux prochains slaloms.