Laponie Trophy : l’aventure féminine et solidaire des Valaisannes Amandine et Vinciane

Les Sveitsiläinen, ce qui veut dire Suissesses en langue finlandaise. C’est le nom du binôme composé des deux femmes, résidentes de la commune de Salvan. Vinciane Vock Verdu et Amandine Tatin Revaz, respectivement ambulancière et éducatrice sociale, étaient à la recherche d’un défi sportif. Et elles l’ont trouvé grâce au Laponie Trophy. Il s’agit d’une aventure de cinq jours, dont trois sont réservés à des épreuves sportives. Course à pied, en raquettes, en vélo, en ski de fond. Le troisième jour, un parcours du combattant complète le programme, rendu encore plus difficile par les conditions hivernales qui règnent au mois de janvier en Finlande.

Un reportage à l’origine du projet

Du sport pour la bonne cause, la formule n’est pas nouvelle. De La Montheysanne proche de chez nous, à l’historique Rallye des Gazelles, les épreuves sportives dédiées aux femmes sont nombreuses. Pour les participantes, les sources de motivations sont diverses. Récolte de fonds pour une association, égalité des sexes ou simplement le dépassement de soi. C’est un peu tout cela qui a poussé Amandine Tatin Revaz et Vinciane Vock Verdu. Cette dernière raconte. « J’ai vu un reportage qui parlait d’une femme qui avait participé à ce défi. Cette femme était en phase de rémission d’un cancer du sein, une cause mise en lumière par le Laponie Trophy. J’ai été très touchée par cette histoire. »

Si les organisateurs affichent leur soutien aux femmes atteintes d’un cancer du sein, chaque binôme a aussi la possibilité de s’engager pour un combat de son choix. Les Valaisannes mettront en lumière la Fondation Enfants Papillons, basée à Sion. « La maladie de l’enfant papillon touche un enfant sur 17'000. C’est une maladie orpheline, très peu connue. Ça nous tenait à cœur de représenter cette petite fondation. » Choisie à la base par Vinciane Vock Verdu, cette association a convaincu sa partenaire, Amandine Tatin Revaz, qui travaille avec des enfants. D’ailleurs, l’éducatrice sociale a été embarquée dans cette aventure en cours de route. « J’ai été un peu prise de cours, car Vinciane avait trouvé quelqu’un d’autre. Mais j’avais besoin d’un défi pour me remettre au sport. L’idée me plaisait et j’ai été convaincue rapidement. »

Inscrites pour 2021… ou 2022

Sur le papier, la préparation de ce défi suit son cours, même si la crise sanitaire rend les choses un peu plus compliquées. Les deux Valaisannes n’ont d’ailleurs pas pu participer aux stages organisés en France. « Nous avons tout de même trouvé des listes de choses à prendre sur internet, grâce aux dossiers d’autres Valaisannes qui avaient déjà participé à l’aventure », précise Amandine Tatin Revaz. Elle ajoute. « Le gros du matériel (skis, équipements sportifs) est fourni par les organisateurs. Donc nous n’avons pas besoin de nous en soucier. »

Un souci en moins pour les deux Valaisannes, qui ont déjà bien assez de choses à préparer. Elles attendent impatiemment de savoir si l’édition 2021 se tiendra en janvier comme prévu. Sinon, elles se rabattront sur l’édition 2022.