La MySports League devient la MyHockey League, à Martigny les ambitions de promotion sont inchangées
Le HCV Martigny réaffirme ses ambitions de promotion dans un championnat de MyHockey League, troisième division suisse, qui s’annonce très disputé.
La MySports League est devenue MyHockey League. Le changement de nom est cosmétique mais la troisième division nationale garde ses atouts. Un championnat compétitif, où évoluent des joueurs confirmés mais aussi beaucoup de jeunes prometteurs. A Martigny, cette philosophie est appliquée depuis plusieurs saisons, comme l’explique le directeur du club, Nicolas Burdet. « Notre formation porte ses fruits, dit-il. On va pouvoir intégrer plusieurs jeunes dans notre effectif. Et c’est exactement pour cela que nous avons mis en place notre pyramide avec le HCV Sion en première ligue. » Si le HCV Martigny mise sur la jeunesse, il peut s’appuyer sur un noyau d’éléments très expérimentés Jérémy Gailland, Sami El Assaoui – qui étaient déjà là – Frédéric Iglesias, Rémy Rimann – qui débarquent ou reviennent. Des joueurs routiniers qui connaissent le club et la région.
Marché tendu
La formation du coude du Rhône aurait bien voulu mettre sous contrat d’autres renforts mais ses moyens sont limités et le contexte du hockey suisse n’est pas forcément favorable. « Les changements survenus en National League ont des répercussions sur la Swiss League et en finalité sur notre championnat », précise Nicolas Burdet. « Il y avait beaucoup de joueurs sur le marché mais le gros de l’activité s’est concentré sur la Suisse alémanique. Nous sommes un peu moins attractifs pour les jeunes alémaniques en raison notre position géographique. »
Le HCV Martigny lancera sa saison de MyHockey League ce samedi sur la glace de Seewen. Le premier match à domicile se tiendra le samedi suivant, 24 septembre, dès 19h contre Bülach.
L’attractivité joue un rôle dans le recrutement. Les moyens financiers aussi. Et au Forum, même si les ambitions sont élevées, pas question de faire des folies. Il faut dire que les traces du passé se font encore sentir explique Nicolas Burdet.
Retrouvez ci-dessous l’entretien complet avec Nicolas Burdet, directeur du HCV Martigny