"Un choix difficile mais important", Alain Bonnet à propos du changement d’entraîneur à Sierre
Le conseil d’administration du HC Sierre a donc actionné le couperet vendredi dernier. Mario Pouliot a été prié de faire ses valises. Revoilà Dany Gelinas. Prise de risque assumée par Alain Bonnet, le président du club sierrois.

Le HC Sierre retrouve son antre de Graben ce mardi soir. Match contre Thurgovie dès 20h00. Avant cette rencontre, le président du club, Alain Bonnet, nous explique pourquoi et comment le Conseil d’administration a décidé d’actionner le couperet pour remplacer l’entraîneur principal.
Décision prise vendredi
La semaine dernière, la votation sur la nouvelle patinoire avait occupé pas mal de place. Mais en quittant le Conseil général, le président du club, Alain Bonnet, avait déjà affirmé qu’il allait devoir se replonger dans la gestion des dossiers sportifs. Est-ce que la décision a été tranchée dans la foulée ? "Non, répond le dirigeant. La décision a été prise vendredi après notre séance du CA."
Selon Alain Bonnet, les avis des cadres du vestiaire n’ont pas spécialement pesé dans la balance. "C’est l’analyse globale qui a compté. Les moins bons résultats, l’éloignement de la 4ème place. Au final, c’est un choix difficile mais important pour l’avenir du club. On remercie tout de même Mario Pouliot pour le travail accompli depuis son arrivée au mois de janvier."
Dany, comme une évidence
"Il y avait plusieurs pistes, plusieurs noms", détaille Alain Bonnet au moment de commenter la succession. "Mais nous voulions quelqu’un qui soit disponible, qui connaisse la maison et le contingent. Le partenariat avec Martigny a permis à Dany Gelinas d’accueillir plusieurs joueurs de Sierre au Forum. Nous remercions également notre partenaire de l’avoir libéré pour qu’il soit à disposition le plus rapidement possible." La succession a donc été rapidement et presque à l’interne, si on ose. Reste que le successeur aura du pain sur la planche d’abord parce que le HC Sierre ne saurait se satisfaire du 5ème rang actuel, ensuite parce qu’il y a toujours un risque que la sauce ne prenne pas.