Un FC Sion très tiède tenu en échec par Vaduz : "Inexplicable et inacceptable"
Le scénario se répète pour le FC Sion. Incapable de faire la différence lors des moments clés, le club valaisan s’est fait piéger samedi par Vaduz à Tourbillon. Score final : 2-2.
Tout était tiède samedi soir à Tourbillon. Et on ne parle pas de la température plutôt élevée pour la saison. Le FC Sion n’a jamais trouvé le moyen d’enflammer le match face à Vaduz. Après une première mi-temps assez quelconque, les Valaisans ont tout de même trouvé le moyen d’ouvrir le score. 1-0 sur un pénalty transformé par Reto Ziegler.
En faisant entrer Liam Chipperfield pour Souza à la pause, Didier Tholot pensait apporter un brin d’élan pour emballer la 2ème période. Sauf qu’après 5 minutes un poil plus réussies, la formation valaisanne s’est complètement éteinte. "Je le voyais venir ce but de Vaduz", disait le capitaine du FC Sion Reto Ziegler, désabusé. "C’est inexplicable et inacceptable d’avoir un black-out de 30 minutes", devait-il ajouter.
La nuit de la 50ème
C’est vrai que de l’extérieur, le craquage du FC Sion a été perceptible. Les 5 minutes initiales de la 2ème mi-temps, virevoltantes et animées, ont laissé place à un désengagement quasi-total des Sédunois. Apathiques, incapables de construire, de sortir le ballon, ils ont tendu le bâton pour se faire battre. Et ça n’a pas manqué. Vaduz, inoffensif jusque-là, a pris le jeu à son compte.
Au point de marquer à deux reprises et de renverser la vapeur. 1-1 par Fosso à la 72ème. 2-1 pour le club de la Principauté à la 81ème par Traber. "On s’est fait peur tous seuls. Le ballon brûlait dans nos pieds. On n’a tout simplement pas été bons sur la deuxième mi-temps." Voilà le constat implacable de Didier Tholot.
Le creux de la vague
L’entraîneur de la formation valaisanne était lui aussi dépité, malgré l’égalisation tardive de Gelmi (but contre son camp), après une action de Zagré. "C’était brouillon dans l’ensemble et c’est difficile à expliquer. On est encore en tête mais il faut faire attention à ne pas basculer du mauvais côté." Impuissant, le technicien français a rapidement passé en revue les possibles raisons de cette mauvaise passe. "C’est dur de s’entraîner quand les matches s’enchaînent. Il y a peut-être une certaine fatigue. Et éventuellement un facteur mental car nous avons des jeunes joueurs. Il ne faut pas tout jeter mais il ne faut pas se contenter de cette situation. Tout le monde doit en faire plus."
Un avertissement relayé par le capitaine Reto Zielger. "Pour rebondir, je ne connais qu’une seule recette : le travail. Il faut analyser ce match pour comprendre ce qui s’est passé. Il faut retrouver la niaque, la fraîcheur et la solidité globale. Et on a l’entraîneur pour." Le leader du terrain et du vestiaire est au moins sur la même longueur d’onde que son coach.