Didier Tholot ne se projette encore pas au-delà de juin 2024: "On a un job à faire"
Le FC Sion est de retour au travail depuis quelques jours. L’entraîneur Didier Tholot a attaqué la nouvelle année sans grande révolution mais avec de vraies ambitions, guidé par un sentiment d’appartenance indéfectible.

Le FC Sion a lancé sa préparation hivernale. Tests physiques la semaine dernière, premiers entraînements collectifs, avant un match amical prévu mardi contre YB. Puis viendra l’heure du camp en Catalogne. Trois semaines de travail importantes pour le coach Didier Tholot. Avant d’aborder les thèmes chauds du début de l’année, l’entraîneur est d’abord revenu sur le temps de repos dont il a pu bénéficier.
Consolider les bases
Depuis son retour en Valais, Didier Tholot a façonné un groupe à son image. Pas de tête qui dépasse. Aucun privilège. Peu de place pour l’improvisation. La préparation, amorcée il y a quelques jours, s’inscrit dans la même ligne. "Jusqu’au premier match de championnat, tout est quasiment planifié", lance-t-il. Des petites surprises ne sont pas exclues, histoire de changer les routines. Le groupe est notamment allé à la Cabane Brunet le week-end passé, afin de renforcer la cohésion. Afin de faire émerger certains traits de caractères insoupçonnés.
"Il y a des personnalités que l’on peut accentuer", avoue le technicien français. "Je suis très chambreur. Cela permet d’appuyer sur des points réels mais de manière un peu détournée. L’essentiel, c’est que tout le monde se sente le mieux possible". L’équilibre du groupe est au cœur du projet. Pas de révolution sur ce plan. "On va peut-être innover un peu mais on doit surtout consolider les bases. En somme, il s’agit d’être encore plus forts sur nos points forts."
Gérer les mouvements
Jusqu’à présent le mercato hivernal a été relativement calme pour le FC Sion. Une seule arrivée à signaler, celle du Bulgare Georgi Rusev. Un profil choisi de manière collégiale. "C’est une piste collective qui correspond à ce que nous recherchions. Un joueur qui a des stats à faire valoir, qui est capable de marquer et de donner des dernières passes."
Qu’est-ce que cet apport va changer dans l’animation offensive? "Ça nous donne d’autres arguments. Cela signifie aussi que des joueurs qui ont moins de temps de jeu iront peut-être le chercher ailleurs. On ne va pas les freiner." S’il ne ferme pas la porte à quelques départs, Didier Tholot attend possiblement des renforts. "On cherche encore une pointe pour varier et éventuellement une solution à mi-terrain. Mais il n’y a aucune certitude."
YB, si près et si loin
Si l’on se penche sur le premier rendez-vous de l’année, ce match amical contre YB de mardi, Didier Tholot ne s’attend pas à tirer de gros enseignements. Il aurait préféré un autre adversaire d’ailleurs mais "ça s’est goupillé comme ça", nous a-t-il confié. "On avait prévu ce match depuis un moment. Ce n’est pas idéal mais c’était compliqué de changer." Les Young Boys, que les Valaisans retrouveront fin février pour un quart de finale de Coupe qui fait déjà saliver tout le canton, et pourtant, Didier Tholot tempère.
Pas d’empressement
En essayant d’évacuer la Coupe de l’esprit de ses joueurs, Didier Tholot adopte encore une fois la stratégie de la sagesse. Il y a un temps pour tout, pas question de gaspiller de l’énergie avec les éléments qu’il ne maîtrise pas. C’est valable pour ce rendez-vous contre YB du 29 février comme pour d’autres échéances plus lointaines. "On a un job à faire. Ce qui se fera en dehors du terrain, ce n’est pas notre affaire." Tellement investi dans la mission du présent, le technicien français refuse de voir plus loin que juin 2024, malgré le contexte incertain.
"Aujourd’hui, ça ne sert à rien de se projeter plus loin. Je suis revenu pour redonner vie à ce club car c’était un peu la sinistrose. Redonner vie, cela passe par des valeurs et des résultats. On sait très bien que si on arrive à faire le job, cela ne donnera envie à personne d’arrêter." Droit dans ses bottes, Didier Tholot lâche un dernier cri d’amour, en guise d’auto-motivation. "Je me sens bien ici. Ces quatre derniers mois m’ont donné la sensation de ne jamais être parti. C’est valorisant et ça me donne envie de me défoncer encore plus." Le ton est donné.
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