Elena Stoffel est prête pour la saison de sa vie
Focus sur une skieuse peu connue qui est pourtant présente en Coupe du monde depuis 2015. Il s’agit de la Haut-Valaisanne Elena Stoffel, qui espère franchir un cap et réaliser quelques exploits cette saison. Sa rentrée est prévue mi-novembre lors du slalom de Levi.

À 27 ans, Elena Stoffel est prête pour la saison de sa vie. La skieuse haut-valaisanne est présente en Coupe du monde depuis mars 2015. Et pourtant elle n’est pas très connue, ni de ce côté de la Raspille, ni sur le plan national. Il faut dire qu’elle navigue dans l’ombre des stars que sont Lara Gut-Behrami, Michelle Gisin ou encore Wendy Holdener. Son parcours n’est pas linéaire, avec des résultats prometteurs, une participation aux Mondiaux de Are en 2019 et plusieurs Top 20 jusqu’au coup d’arrêt, la blessure au genou, survenue en novembre 2020.
Le retour a pris du temps
Une saison blanche, puis un hiver de galère pour Elena Stoffel, qui s’est battue pour poursuivre sa carrière. Consciente de son manque de notoriété, la Haut-Valaisanne connait la formule pour exister. "Il manque des exploits pour que tout le monde me connaisse davantage", dit-elle sourire en coin. "J’espère que je suis dans la phase de ma carrière qui me permettra d’exploser, de montrer en course de quoi je suis capable." Pour "exploser" sur la piste, Elena Stoffel, s’appuie sur le travail réalisé la saison dernière.
Courses FIS, Coupe d’Europe puis un retour en Coupe du monde au mois de mars. La native d’Unterbäch est montée en puissance, en repartant presque de zéro. Sans échapper à une profonde remise en question. "La saison passée a été importante. Je l’ai envisagée comme si c’était ma dernière. En tout cas, c’était clair que je ne pouvais pas continuer sur la base des hivers précédents. J’ai essayé d’apprécier plus chaque moment. Je pense être sur le bon chemin."
Des modèles très proches
Deux autres notions contribuent à l’optimisme actuel d’Elena Stoffel: le plaisir sur les skis et un appui sans faille de ses illustres collègues d’équipe. "Si on perd le plaisir parce qu’on est têtu et qu’on s’enferme dans le travail, ça ne sert à rien." Il s’agit donc de se libérer, sans omettre la pression nécessaire pour avancer dans le sport de haut niveau.
Avec ses coéquipières de luxe, Michelle Gisin et Wendy Holdener en tête, la Haut-Valaisanne trouve à qui parler pour continuer d’apprendre. "Je m’entends super bien avec les deux. C’est cool de pouvoir m’entraîner avec elles et de profiter de leur expérience." Elena Stoffel devra encore patienter pour partir en quête d’exploit, elle qui n’a pas été retenue pour le géant d’ouverture de Sölden. Sa rentrée est prévue le 11 novembre lors du slalom de Levi en Finlande.
