«Dès ma première rencontre avec les dirigeants, j’étais certain à 98% de venir ici»: Mario Balotelli
Pour la première fois, Mario Balotelli s’est exprimé dans la peau d’un joueur du FC Sion. L’attaquant italien est venu en Suisse pour la tranquillité de son environnement et surtout, si possible, pour gagner un titre avec le club valaisan.
Il y avait foule au centre de presse du Stade de Tourbillon ce jeudi après-midi. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’un joueur du calibre de Mario Balotelli y est présenté. Le nouvel attaquant du FC Sion est apparu très calme, convaincu d’avoir fait le bon choix en signant en Valais. Passé par certains grands clubs d’Europe, l’Italien a découvert son nouvel environnement de travail. Lors de sa présentation, il s’est exprimé tour à tour en anglais et en italien. Et même en français. C’était court mais ça place le décor.
Le message est très clair. Mario Balotelli n’est pas venu à Sion pour faire du tourisme ou en pré-retraite. Il avoue, sans peine, qu’il a choisi la Suisse parce que l’environnement y est plus calme qu’en Turquie, en Italie, en France ou en Angleterre. Ces pays dans lesquels ses moindres gestes étaient scrutés. Mais tout de même, le foot reste le foot et l’ambition du bonhomme n’est pas à démontrer. « Nous avons des objectifs, dit-il. J’ai les miens sur le plan personnel et il y a ceux du collectif. Nous allons tout donner pour les atteindre. Pour moi, ce serait bien de gagner un titre. Vous savez, ça fait longtemps que je n’ai plus rien remporté avec une équipe. On fera notre maximum pour y parvenir. »
Sion, le premier choix
Gagner quelque chose. On y revient. Reste qu’il aurait pu trouver une autre destination pour la suite de sa carrière. Dans un club plus prestigieux, par exemple. Et non. Sion s’est imposé comme une évidence dès les premiers contacts. « Barthélémy Constantin et son père discutent avec moi depuis longtemps. Leur approche a été la bonne. Dès notre première rencontre j’étais certain à 98% que je finirais par venir ici. »
« Ici, j’ai la possibilité de me rapprocher de chez moi, de vivre en Suisse, un pays où on te laisse tranquille. » Mario Balotelli
Le discours des dirigeants sédunois a fait mouche, l’atmosphère aussi. « C’est une bonne équipe et un nouveau championnat que je vais pouvoir découvrir. Et ici, j’ai la possibilité de me rapprocher de chez moi, de vivre en Suisse, un pays où on te laisse tranquille. »
Une bonne relation avec les coaches
La volonté de Mario Balotelli a donc été déterminante dans ce transfert. Il ne se sentait plus bien en Turquie, et selon lui l’accrochage avec son ex-coach Vincenzo Montella n’y est pour rien. D’ailleurs, les deux hommes ont échangé quelques messages d’amitié sur les réseaux sociaux.
« Contrairement à ce que les gens croient, je n’ai pas vraiment de problèmes avec les coaches. » Mario Balotelli
Et pour ceux qui en doutent, le Transalpin précise qu’il a rarement eu des problèmes relationnels avec quelque entraîneur que ce soit. « Contrairement à ce que les gens croient, je n’ai pas vraiment de problèmes avec les coaches. D’ailleurs, avec la plupart d’entre eux, j’ai toujours eu d’excellentes relations. » Et avec Paolo Tramezzani alors ? « C’est sûr qu’avec un entraîneur italien, qui parle la même langue, l’entente ne peut être que meilleure. Je l’ai rencontré. Nous avons discuté un peu et le feeling était bon. J’aime bien sa personnalité. » Entre Mario Balotteli et Paolo Tramezzani, le courant semble passer. L’attaquant pourrait effectuer ses débuts dans deux jours même s’il ne s’estime pas prêt à 100% sur le plan physique. Il sera néanmoins la principale attraction du prochain match à Toubillon. C’est ce samedi à 18h face au FC Bâle.