Tour de Romandie 2025 : une édition festive, un hommage à Jean Tinguely et la sécurité renforcée

La recette est connue. Il s’agit, pour cette course par étapes printanière, d’offrir aux meilleures équipes du monde un terrain de jeu complet. Un peu de haute montagne, avec l’arrivée à Thyon 2000. Quelques étapes en boucles, toujours vallonnées. Une tirade entre Münchenstein et Fribourg, en hommage à l’artiste Jean Tinguely, qui aurait fêté son centenaire cette année. Et un chrono pour terminer. Un peu de tout, confirme le boss du Tour de Romandie, Richard Chassot.

Les têtes d’affiche sont là. On pense notamment au Belge Remco Evenepoel, double champion olympique à Paris, également champion du monde à diverses reprises, tant sur la course en ligne que sur le contre-la-montre. On pense également au Portugais Joao Almeida ou au vainqueur de l’année dernière, l’Espagnol Carlos Rodriguez. Les Suisses ne sont pas en reste, avec la présence de Stefan Küng, Stefan Bissegger, Silvan Dillier et la pépite Jan Christen. Un plateau royal mais pas de Romand au départ. En évoquant sa liste de favoris et plus globalement la liste des coureurs alignés, Richard Chassot ne cache pas un petit regret : celui de ne pas voir un cycliste comme Yannis Voisard sur les routes romandes.

Du prologue de Saint-Imier, à l’arrivée en altitude à Thyon 2000, en passant par les étapes en ligne ou en boucles, jusqu’au chrono final de Genève, toutes les journées de course du Tour de Romandie amènent leurs lots de défis. La sécurité sera renforcée. Celle du peloton, bien sûr, mais aussi celle de toutes les personnes qui gravitent de près ou de loin autour de cette boucle romande. Les aspects sécuritaires prennent chaque année plus d’importance, même si Richard Chassot l’avoue : les organisateurs ont gentiment atteint leurs limites.

Longue de 128km, entre Sion et Thyon 2000, l’étape valaisanne de ce Tour de Romandie a été repensée par rapport à ce qui avait été présenté lors de précédentes éditions. Pas de virée en plaine cette fois. Le peloton attaquera directement la montée, en direction d’Anzère puis Lens, avant de basculer en direction de Nax et Suen. Les coureurs descendront ensuite vers Bramois, moment où ils s’élanceront vers la montée finale et l’arrivée au sommet. Les organisateurs de cette étape valaisanne sont encore en plein chantier. Il y avait d’abord eu quelques soucis avec l’affaissement d’une route, l’ancienne route de Vex. Et puis, plus récemment, les intempéries de la semaine dernière qui ont compliqué et compliquent toujours le travail. Tout sera prêt pour le spectacle au sommet, assure l’organisateur local, Michel Rey.