« Je n’étais pas revenue en Valais depuis le mois de mai » : Lore Hoffmann

Ce retour à Ecossia lui tenait à cœur. Basée à Lausanne, régulièrement en voyage aux quatre coins de la planète pour la pratique de son sport, Lore Hoffmann a profité de la journée de dimanche pour retrouver ceux qui la suivent et la soutiennent, souvent à distance. « Je n’étais pas revenue en Valais depuis le mois de mai », souffle-t-elle. « Ça me fait super plaisir de revoir tout le monde. L’ambiance est bon enfant. Le club de Sierre est celui qui m’a fait aimer l’athlétisme. » Contente de revenir aux sources, la spécialiste du 800m n’y va pas par quatre chemins quand on lui demande ce qu’il lui manque le plus. « La raclette ! », répond-elle sourire en coin.

Source d’inspiration

Si elle se plait à remercier ses proches soutiens, Lore Hoffmann se montre aussi très reconnaissante. Elle reconnait volontiers que le CA Sierre a favorisé son développement ainsi que celui d’autres athlètes comme Julien Bonvin. « C’était un tout petit club. Julien et moi étions des athlètes comme les autres. Et maintenant il y a le stade et une forme de continuité. J’espère que nos parcours peuvent inspirer d’autres jeunes. »

« On doit garder à l’esprit qu’on est un exemple pour les gens. » Lore Hoffmann

Forte de sa petite notoriété, la Sierroise a appris à devenir une ambassadrice de son sport et de son canton. « On doit garder à l’esprit qu’on est un exemple pour les gens. Tout ce qu’on fait et ce qu’on dit peut être repris. Il faut faire attention à comment on se comporte. Cette façon d’aborder les choses m’aide à devenir une meilleure athlète et une meilleure personne. »

Une saison frustrante

Fière de représenter la Suisse et le Valais au plus haut niveau, Lore Hoffmann sort d’une année riche et intense, avec notamment des présences remarquées aux Mondiaux et aux Championnats d’Europe. Elle se montre satisfaite de sa progression.

« Mon niveau était là et il manque un petit rien pour que ça fasse des étincelles. » Lore Hoffmann

Pourtant quand on lui demande ce qu’elle retient de 2022, voilà le qualificatif qu’elle utilise. « Frustrante ! ». Des explications sont nécessaires. « L’année dernière je termine 9ème des JO et cette année je voulais faire encore mieux. Il ne me manque vraiment pas grand-chose pour atteindre la finale des Championnats du monde. Et seulement 5 centièmes pour la médaille aux Européens. Voilà pourquoi c’est frustrant. Mon niveau était là et il manque un petit rien pour que ça fasse des étincelles. J’avais encore plein d’énergie en cette fin de saison mais les choses frustrantes nous aident à avancer, encore plus que ce qu’on croit. » Les étincelles viendront peut-être en 2023. En attendant, Lore Hoffmann consacrera ses prochaines semaines à sa vie professionnelle, hors sport, en s’accordant quelques plages de repos. Un repos bien mérité.

Retrouvez ci-dessous quelques extraits de l’entretien de Lore Hoffmann diffusé dans notre émission Zone Mixte.