Ma vie en rock au pays du rhododendron: l'autobiographie de Bernie Constantin
Comment résumer la vie d'un artiste rock né en Valais ? D'autant plus si ce dernier à une façon d'écrire bien à lui. Le co-auteur de la biographie de Bernie Constantin, nous raconte.
Didier Tischler, porte-parole de Bernie et co-auteur de la biographie du rocker nous raconte avec le sourire les étapes de l’écriture de ce livre au titre, pour le moins original : Ma vie en rock au pays du rhododendron.
Un manuscrit impubliable
La première étape pour Didier fût de retranscrire le manuscrit fait à la main par Bernie. Celui-ci n’avait pas chaumé car il avait pondu pas moins de 750 pages A4, le tout au crayons gris. Une fois la totalité du texte retapé sur ordinateur par la compagne de Didier, il fallait s’atteler à la difficile tâche de la réécriture. En effet, ce manuscrit avait la particularité d’être écrit comme Bernie s’exprimait. Le point positif était que le personnage nous parlait directement. Le point négatif était que ce manuscrit était absolument impubliable.
De quoi ça parle ?
A travers ce livre, Bernie nous livre ses plus grands souvenirs, en parlant de son enfance à Botyre et ensuite Blingnoud. Mais aussi ses premiers émois en découvrant le rock alors que son père travaillait au barrage de la Grande Dixence. Comment en découvrant des noms mythiques du rock comme Deep Purple ou les Beatles, Bernie s’est dit : « C’est ça que j’veux faire ».
Un avant-gardiste
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Bernie fut courageux, ou peut-être un peu tête brûlée. Car faire du rock’n roll dans les années 60 en Valais, c’était tout simplement d’aller à contre-courant. Didier avoue que Bernie a toujours eu le courage de faire ce qui lui plaisait, il est toujours allé dans la direction que lui indiquaient ses tripes, tout cela malgré le côté conservateur du Valais des années 60-70.
Pour en savoir plus sur la sortie de ce livre, vous pouvez regarder les 2 passages de notre invité.