Le clash: une façon de communiquer clivante
Cette pratique de plus en plus répandue sur Internet peut entraîner plusieurs conséquences. On parle du "clash" avec notre expert du numérique.
Le clash est de plus en plus présent dans notre paysage médiatique. Que ce soit à la télévision, sur Internet, sur les réseaux sociaux, cette pratique fait parler d’elle et de ses utilisateurs.
Moyen de communication
Pour certaines personnalités politiques, le clash est devenu leur signature, leur façon de faire et même un outil de communication. L’idée est d’utiliser ce qu’on appelle une hyperbole (attention, ça n’est pas pour manger une « hypersoupe »), une figure de style consistant à grossir le trait d’une situation usant d’une citation pour l’exagérer à l’extrême. Ce procédé a souvent pour effet de déchaîner les passions de la partie opposée et d’engranger un débat houleux.
Les conséquences
On l’a vu à plusieurs reprises, dans le cadre de la politique notamment, les retombées des clashs ont souvent l’effet d’une mauvaise publicité ou d’un « bad buzz » comme on l’appelle. Les médias, les réseaux vont parler de ces différents clashs parfois en tournant au ridicule les propos énoncés. On a vu fleurir aussi des comptes qui parodiaient certains politiques.
Un résultat voulu ?
Ce qu’on est en droit de se demander reste : « Est-ce que toute cette mauvaise publicité a eu l’effet escompté ? ». On s’imagine bien ces politiques, entreprises, et/ou marques qui usent et abusent du clash et du bad buzz ayant des comités de communication qui n’auraient pas donné leur aval pour de tels propos et pourtant ces clashs apparaissent bel et bien sur les différents réseaux et nos téléviseurs.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à réécouter notre chronique.