Dans le monde réel ou dans l’univers numérique...
Les femmes restent les principales cibles du harcèlement !

Pourquoi les femmes sont et restent les premières victimes du harcèlement en ligne ?
Selon Stéphane Koch, nous pouvons considérer que c’est une des causes d’une société patriarcale avec l’utilisation du corps des femmes dans toutes les situations, y compris dans la publicité pour vendre des objets en tous genres. Ce fait est ancré dans les mentalités et malheureusement, la transformation numérique a amplifié une partie du problème.
L’IA
De nos jours, les outils d’intelligence artificielle permettent très facilement de remplacer le visage d’une femme qui joue dans un film porno pour le substituer par le visage de n’importe quelle femme. Ces contenus, qui n’existent pas dans la réalité tels qu’ils sont présentés, sont quelque chose de nouveau aujourd’hui et viennent se superposer aux actions faîtes auparavant, comme le « Revenge Porn ». Heureusement, le code pénal évolue...
Du mal à dénoncer le harcèlement
Pour Stéphane Koch, le « mal doit changer de camp » ! La sexualité est enseignée à l’école, on considère que d’avoir une vie sexuelle est tout à fait normal ou pas, selon nos choix personnels, cependant, une charge est ressentie par les victimes dans cette honte d’avoir des contenus intimes qui sortent au grand jour. Une situation très difficile à gérer d’après notre spécialiste du numérique, mais néanmoins, il conseille de faire la part des choses entre la notion de honte et l’humiliation ! Il est donc important pour lui d’encadrer ces victimes pour leur dire : Non...Il n’y a aucune honte à avoir ! Chaque victime a le droit de se sentir humiliée…
Le délit au sens pénal
Il faut faire la distinction entre : le délit au sens pénal et être coupable au sens moral. Une tâche loin d’être facile qu’il est essentiel de communiquer de cette manière. Néanmoins, la loi change et la révision du code pénal va faire en sorte que les victimes soient mieux prises en compte aujourd’hui.
Tous les détails de cette chronique sont à écouter dans leur intégralité… pour les partager ensuite !