Comme en Valais, la Guadeloupe a une fête traditionnelle qui met en scène des bovins
C'est les vacances, c'est l'été et pour rester dans le thème c'est en Guadeloupe que l'on se rend ce matin dans "A vous les studios". On y retrouve notre expatriée valaisanne, Daphné Farquet qui nous parle d'une tradition qui pourrait plaire à bon nombre de Valaisans.
![Les boeufs tirants](/media/image/4/mini_3_2/cow-gf3efeaf07-1920.jpg?f516d157e2577ff11f26cfb679b3c163 320w,/media/image/4/normal_3_2/cow-gf3efeaf07-1920.jpg?f516d157e2577ff11f26cfb679b3c163 1080w)
Fabrice commence cet entretien téléphonique en suppliant Daphné de ne pas parler des cas de Covid qui augmentent aussi en Guadeloupe. Et c'est tant mieux puisque ce n'est absolument pas de ça dont elle voulait nous parler aujourd'hui.
Une tradition guadeloupéenne qui pourrait plaire aux Valaisans
L'archipel des Caraïbes constituée de sept îles a aussi une tradition qui met en scène des bovins... Les amoureux des combats de reines pourraient être séduit par cette fête locale où les boeufs jouent le rôle des vedettes. Ici la bonne odeur de la raclette n'accompagne pas la fête, mais comme en Valais c'est un événement qui attire des milliers de spectateurs et qui est devenu un pan incontournable du patrimoine culturel local.
Les boeufs tirants
C'est ainsi que s'appelle cet événement qui a lieu à la fin de la récolte de la canne. La compétition des bœufs tirants est née dans les années 70 sous l’idée de l’Association de Sauvegarde des Boeufs Créoles dans le but de préserver la race bovine locale. Daphné nous explique que ces boeufs de la race créole ont une sorte d'imposante bosse sur le dos.
Une compétition réglementée
La compétition se déroulent sur un terrain balisé assez difficile, une colline. Ici les boeufs ne se combattent pas, mais ils doivent tirer une charrette de plus d'une tonne sur un terrain en pente. L’attelage doit boucler le parcours de 90 mètres, en moins de 6 minutes et sans toucher les piquets du parcours (si un piquet est touché, l’attelage doit s’immobiliser et le pilote doit donner un coup de masse sur le piquet touché avant de pouvoir repartir).
Une fête populaire
Les jours de compétitions sont très festifs et attire la foule. On y trouve évidemment des stands de boissons et de restauration avec des mets locaux.
Retrouvez l'entretien téléphonique avec Daphné ci dessous.