Un nombre record de candidats attendu dans plusieurs communes du district de Sion
Avec un nombre record de candidats dans de nombreuses communes, la bataille fera rage dans le district de Sion lors des élections communales du 18 octobre prochain.

Dans le district de Sion, c'est évidemment la capitale qui fait figure de poids lourd.
Pour la présidence, le PLR Philippe Varone ne devrait pas être menacé.
En revanche, le record de listes pour le conseil municipal sera égalé. Il y en a sept, avec, pour la première fois en Valais, la présence des Verts libéraux. Le Centre gauche-PCS se lance également seul sur une liste à Sion; c'est la seule commune du canton où il le fait.
Au total, 32 candidats tenteront de décrocher l'un des neufs sièges à l'exécutif. Parmi eux: sept sortant. C'est donc une belle bataille en perspective qui s'annonce.
Bataille également en vue à Savièse
A Savièse aussi, il devrait y avoir du sport. Car après avoir régné pendant 80 ans sur la politique du village, l'Entente a explosé il y a quatre ans, après la perte de la majorité absolue au conseil.
Aujourd'hui, les anciens partis de l'Entente - le PLR et le parti socialiste - doivent faire campagne seuls pour la première fois depuis plusieurs décennies.
Du côté du PLR, on dispose aujourd'hui de quatre représentants à l'exécutif. Un nombre que l'on souhaiterait pouvoir conserver l'an prochain. Mais ce quatrième siège avait été décroché dans le cadre de l'Entente encore, quand l'ancien président Michel Dubuis avait choisi de ne pas siéger. Difficile donc de connaitre le vrai poids du parti aujourd'hui, reconnait Swen Luyet, le président du PLR de la commune.
Et puis les socialiste doivent faire face à l'arrivée des Verts pour la première fois à Savièse. Un nouveau parti qui pourrait siphonner une partie des voix de la gauche, reconnait Valentin Aymon le président du PS de Savièse et candidat à l'exécutif.
Au total, il y aura 22 candidats pour onze sièges à Savièse. Cinq listes, soit un record.
Mais en ce qui concerne la présidence, le PLR et le PS sont unanimes: à priori, ils ne devraient pas attaquer le président PDC Sylvain Dumoulin, en place depuis quatre ans.
A Grimisuat, le PDC attend le 18 octobre
A Grimisuat, la présidence vient d'être repourvue en janvier, après le départ de Géraldine Marchand-Balet.
Au deuxième tour, les deux candidats en lice, Raphaël Vuignier pour Grimisuat Autrement, et Myriam Erné-Savioz pour le PDC, ont été départagés au tirage au sort.
Pour l'instant, le nouveau comité du PDC n'a pas décidé s'il allait tenter d'obtenir sa revanche en novembre prochain. Il attend de voir les résultats au soir du 18 octobre. Mais potentiellement, il disposerait de deux candidats qu'il pourrait lancer dans la bataille contre Raphaël Vuignier, nous a-t-il glissé.
Il faudra aussi suivre le résultat des Verts qui, là aussi, se lancent pour la première fois à l'assaut du conseil communal.
Présidence menacée à Arbaz?
A Arbaz, le PDC veut conserver sa majorité de trois sur cinq à l'exécutif. Pour ce faire, il lance quatre candidats, dont le président sortant Vincent Rebstein, bien décidé à briguer un quatrième mandat à la tête de la commune.
Mais attention car un nouveau parti se présente en embuscade. Intitulé "Arbaz durablement", il présente l'ancien candidat au conseil d'Etat Jean-Michel Bonvin.
Il se murmure que celui-ci souhaiterait subtiliser la présidence des mains des démocrates-chrétiens. Pour l'instant, Jean-Michel Bonvin se contente de dire qu'"avant de viser la présidence, il faut être élu au conseil communal". Mais il précise toutefois: "si j'entre au conseil, bien sûr que la présidence m'intéresse".
Le cas Veysonnaz est déjà réglé
Enfin, à Veysonnaz, la question est d'ores et déjà réglée. Une seule liste, intitulée "Veysonnaz ensemble" a en effet été déposée et les autorités ont été élues tacitement.
Mais notons toutefois ce petit tremblement de terre dans la commune: la présence au sein du conseil d'un non-PDC. Alexandre Ferchaud a été élu en décembre dernier sous l'en-tête Jeunesse Citoyenne, après la démission de Loïc Viret du conseil. Il était le seul volontaire pour l'exécutif et a été élu tacitement.