Ses candidats écartés, l'UDC déplore les propositions de renouvellement du Conseil d'administration
Les propositions du Conseil d'Etat valaisan pour le renouvellement du Conseil d'administration de la BCVs ne font pas que des heureux. L'UDC, dont les candidats n'ont pas été retenus, s'estime ostracisée.
Le renouvellement du Conseil d'administration de la Banque cantonale du Valais provoque une nouvelle fois des réactions politiques.
Comme il y a quatre ans, l'UDC valaisanne constate qu'aucune des personnes dont la candidature sera soumise à l'assemblée générale du 21 avril n'est issue ou proche du parti. L'UDC avaient pourtant des candidats dans les deux régions linguistiques du canton, assure le président de l'UDC du Valais romand, Cyrille Fauchère, qui estime que "l'Etat du Valais va toujours chercher de nouvelles excuses pour ne pas nommer quelqu'un qui serait plutôt d'obédience UDC". Selon lui, c'est là la manifestation d'un système "qui tire ses dernières cartouches", le PDC ayant perdu sa majorité absolue au sein du Conseil d'Etat.
Chef du département valaisan des finances et de l'énergie, Roberto Schmidt rétorque que l'appartenance ou les sympathies politiques ne sont pas du tout entrées en considération lorsqu'il s'est agi pour le Conseil d'Etat d'arrêter ses propositions. Depuis 2019, la Banque Cantonale du Valais est en en effet montée d'un rang dans la catégorisation suisse des banques et maisons de titres établie par la FINMA. Elle passée de la catégorie 4 "acteurs du marché de taille moyen, risque moyen" à la catégorie 3 "acteurs du marché grands et complexes, risque significatif". Cela provoque un degré d'exigence plus élevé à tous les niveaux, y compris au sein du Conseil d'administration.