Pour mieux protéger la faune sauvage, un postulat demande de retirer les clôtures après la pâture
Le Grand Conseil valaisan veut mieux protéger la faune sauvage des pièges des clôtures.
Il faut mieux protéger la faune sauvage en introduisant notamment une obligation cantonale de retirer les clôtures après la pâture. Le Grand Conseil valaisan a suivi, sans débat, la réponse du Conseil d'Etat à un postulat interparti allant dans ce sens. Grillages inutilisés, treillis empêtrés dans la végétation, des sangles laissées par terre, des filets de pâturage ou autres fils barbelés constituent un danger pour la faune et se transforment souvent en pièges mortels, expliquent dans leur texte déposé en 2021 quatre députés haut-valaisans issus des rangs des Verts, du PLR, du Centre et de l'UDC. Selon le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF), plusieurs dizaines d’animaux connaissent ce sort chaque année, ajoutent-ils. Conscient de la problématique, le Conseil d'Etat propose dans sa réponse d'accepter le postulat dans le but d'améliorer la protection de la faune sauvage et "d’introduire une obligation cantonale de retirer des clôtures lorsque les animaux de rente ne sont plus sur place, comme cela est déjà prévu pour les zones d’estivage par l’ordonnance fédérale sur les paiements directs". Il s'agira aussi "de réglementer par voie légale la procédure de contrôle".