"Notre but: préserver le nombre de sièges au Parlement" affirme la nouvelle présidente du CSPO
Le CSPO veut consolider le nombre de sièges au Grand Conseil et envisage un changement de nom. Le deuxième groupe parlementaire du Haut-Valais a tenu son assemblée de parti jeudi soir. Entretien avec la nouvelle présidente : la députée suppléante Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen.
Le deuxième parti haut-valaisan du Grand Conseil entend consolider ses rangs et récupérer des sièges. Le CSPO a tenu son assemblée générale hier soir à Brig. Ont été évoqués : les défis pour l’avenir, un éventuel changement de nom et la stratégie à adopter pour les élections fédérales de 2023 pour défendre les intérêts du Haut-Valais à Berne.
Nouvelle présidence
La séance a également donné lieu à un changement de présidence. Konstantin Bumann a passé le flambeau à Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen. La députée suppléante et désormais nouvelle femme forte du CSPO sera épaulée dans sa tâche par un duo à la vice-présidence : Danica Zurbriggen Lehner et Flavio Schmid, chef de groupe à la Constituante. "Avec ma casquette de députée-suppléante, j'ai un bon éclairage des réalités valaisannes", défend-elle. "J'ai déjà défendu et abordé plusieurs dossiers durant mon mandat, et je souhaite renforcer encore mon engagement dans le parti."
"Nous voulons au moins préserver le nombre de sièges actuels"Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen, présidente du CSPO
Justement, le Parlement valaisan, parlons-en: le CSPO y compte aujourd'hui 8 députés. "En vingt ans, nous avons perdu beaucoup de sièges", admet-elle. "C'est effectivement une de nos préoccupations, et nous voulons en tout cas ne pas en perdre davantage." Marie-Claude Schöpfer-Pfaffen évoque le nouveau programme qui, espère-t-elle, saura susciter l'engouement et consolider la position du parti. Le communiqué du parti énumère son engagement pour les domaines d'action traditionnels - formation, énergie et climat, affaires sociales, santé et agriculture, ainsi que son intérêt particulier pour les familles et les entreprises locales, "dont les revendications ne sont pas prises en compte en raison de la prédominance des crises actuelles". "Un programme ancré dans le 21e siècle avec lequel nous pourrons amorcer un nouveau départ : réussir à nouveau à gagner quelques sièges et permettre un nouvel élan", ose la députée-suppléante.
Changement de nom?
La question revient sur la table, au sein de toutes les sections du parti centriste: celle du changement de nom. Pour l'heure, aucune décision n'est prise chez les jaunes du Haut. "Le changement de nom est une chose, mais c'est la dernière étape. Plusieurs décisions doivent être prises avant de franchir le pas: dans quelle direction allons-nous, quelles alliances souhaitons-nous renforcer? Ce débat-là n'a pas encore eu lieu et se fera ses prochains mois", insiste la nouvelle présidente du CSPO. "D'autant que notre groupe de travail nous a proposé plusieurs solutions et dénominations."
Un candidat du CSPO aux élections 2023?
La thématique des alliances, c'est justement celle qui semble diviser le plus les membres du parti. Malgré trois heures de débat, loin des oreilles des médias, on ne sait toujours pas si le CSPO soutiendra le conseiller d'Etat sortant Beat Rieder lors des élections nationales de 2023. "Actuellement, nous ne sommes pas satisfaits avec ce que l’on nous a proposé. Dans ce thème primordial, comme il s’agit d’une question qui touche tous les partis valaisans du centre, il faudrait que tout le monde - tous ces partis - s’assoient autour de la table pour la prochaine étape des négociations. Parce qu’à la fin, il s’agit de notre futur à tous. Et il me semble qu’il s’agit d’un point prioritaire."