Après vingt ans d'attente, les travaux de sécurisation de la Vièze débutent
C'est un projet vieux de vingt ans qui va enfin pouvoir commencer. Le premier coup de pioche a été donné au chantier de sécurisation de la Vièze à Monthey.

Il aura fallu vingt ans d’attente pour voir arriver le premier coup de pioche. Le chantier de sécurisation de la Vièze, à Monthey, a officiellement débuté jeudi matin.
Durant deux ans, 23 millions de francs seront investis pour assurer la sécurité des habitants de la zone rouge mais aussi du site chimique ou de terres agricoles en aval de la ville.
Des incidents qui se multiplient à cause du changement climatique
Pour la commune, c’est un soulagement. Car la Vièze a toujours été un souci pour les autorités montheysannes. Les tout premiers travaux d’endiguement de la rivière ont été réalisés au 18e siècle. Et ces dernières années, les incidents liés au cours d’eau se sont multipliés. En 2015, par exemple, tout un quartier a dû être évacué.
Le président de Monthey Stéphane Coppey :
« Aujourd’hui, on peut dire que nous avons un dossier béton, qui permettra de sécuriser à la fois les zones habitées, le site chimique, un élément extrêmement fort que la population attendait depuis longtemps »
Stéphane Coppey, président de Monthey
Si l’attente a été aussi longue, c’est à cause d’oppositions et parce que les directives fédérales ont été modifiées au fil du temps. Le chef du département de la mobilité, du territoire et de l’environnement Franz Ruppen :
"Mini-Rhône 3"
Le chantier est devisé à 23 millions de francs, dont le 75% est pris en charge par le canton et la Confédération. Stéphane Coppey a évoqué un « mini-Rhône 3 » car les techniques utilisées seront similaires à ce qui a été mis en place pour la troisième correction du Rhône, entre rehaussement des berges, approfondissement du cours d’eau et élargissement de son lit. Stéphane Coppey :
Stéphane Coppey précise que ce projet va permettre de faire d’une pierre deux coups. Outre la sécurisation de la rivière, il va permettre un réaménagement de rives qui sont très prisées des Montheysans.