A9, Rhône 3, pollution au mercure: le bilan de Jacques Melly avant son retrait du Conseil d'Etat
C'est la fin de douze ans au Conseil d'Etat pour Jacques Melly. Le Sierrois quitte le gouvernement cantonal en fin de semaine. Il passe les rênes de son département à son successeur Franz Ruppen ces jours-ci.
L’heure du départ a sonné pour Jacques Melly. Après douze ans au Conseil d’Etat valaisan, le Sierrois transmet cette fin de semaine les clés de son département à son successeur Franz Ruppen.
Ces trois périodes n’auront pas été de tout repos pour le démocrate-chrétien. Il a toujours été à la tête des transports et de l’environnement pour le canton. A ce titre, c’est lui qui a géré certains des plus grands dossiers que le Valais a eu ces dernières années.
Des critiques jusqu'à la fin de son mandat
Et entre la troisième correction du Rhône, la pollution au mercure dans la région de Viège, l’affaire Rossier ou le chantier de l’autoroute dans le Haut-Valais, Jacques Melly n’aura pas été épargné par les critiques. Jusqu’aux tout derniers jours de son mandat, lors de la session de février du Grand Conseil, où les députés ont débattu de possibles dysfonctionnements au sein de son département.
Souvent contesté, le Sierrois refuse de répondre aux attaques. « Les générations futures diront si les décisions que l’on a prises étaient les bonnes », dit-il, estimant encore que « les dossiers difficiles sont ceux pour lesquels il faut se battre et c’est peut-être ceux qui auront le plus d’importance dans le futur de notre canton ».
Son interview
Autoroute finie "dans cinq ans"
Pour ce qui est du bilan, Jacques Melly assure que le résultat est là. Le tronçon d’autoroute A9 entre la Souste et Brigue sera terminé d’ici cinq ans. En matière d’environnement, les travaux d’assainissement réalisés ces dernières années « n’ont pas eu d’équivalent dans le passé ». Et le projet de troisième correction du Rhône va restituer sécurité et capacité de construire dans la plaine, indique-t-il encore.
Mais pour lui, les critiques qui l’ont accompagné jusque dans les tous derniers jours de son mandat ne sont pas gratuites. « Ce n’est jamais anodin et les vérités ne sont jamais exactement là où elles donnent l’impression de se trouver ».
La politique dans le sang
Quant à la suite, Jacques Melly ne dit pas ce qu’il entend faire, après avoir quitté le gouvernement. Tout au plus précise-t-il qu’il va « continuer de suivre ce qui se passe en Valais ».
Et retrouvez ci-dessous l’interview de Jacques Melly en version longue.